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Les zones sauvages et l’absence d’éthique

Mardi, 05 août 2014

Déplacer les zones sauvages et éliminer ce phénomène sont en tête des priorités de l’opinion publique, surtout que maintenant, un ministère est chargé de ce dossier, dirigé par une personne spécialisée et compétente: Dr Laïla Eskandar.

Avec la présence de ce ministère, les efforts déployés pour régler le problème des zones sauvages passent de méthodes hasardeuses à un traitement scientifique organisé et planifié. Les zones sauvages comprennent des habitations construites au hasard, c’est-à-dire sans permis de construire, sans critères officiels de construction et sans infrastructure planifiée permettant de garantir aux habitants de l’eau potable, de l’électricité et un réseau de drainage sanitaire. Dans les zones sauvages, il n’y a pas de rues tracées, mais des ruelles étroites entremêlées rendant impossible l’accès des forces de sécurité et l’autorité de l’Etat. C’est un aspect urbain chaotique qui concerne les bâtiments et routes. Il est donc naturel que les projets relatifs à ces zones sauvages aient pour objectifs essentiels de les planifier pour en faire des régions dotées de routes goudronnées avec une infrastructure complète (eau potable, drainage sanitaire, électricité, etc.).

Je pense que le côté urbain du problème est le plus facile à résoudre, contrairement à l’état culturel et social des conditions de vie qui est le plus dangereux, car difficile à régler. Là, nous avons une absence de moeurs et d’éthique, au niveau de la religion et des comportements. C’est là où réside la mission la plus difficile qui ne peut être réglée par la construction de bâtiments et routes. Remédier à l’effondrement des moeurs et l’absence d’éthique nécessite inéluctablement des efforts soutenus de la part, non des ministères chargés de l’urbanisation et des sociétés de construction, mais de la part des ministères de la Culture et de l’Education ainsi que des appareils médiatiques et du Centre national des recherches sociales et criminelles, ainsi que du Conseil suprême de la culture, avec toutes les sections d’études sociales et psychologiques des universités égyptiennes. Les zones sauvages sont bien plus dangereuses que nous le pensons !

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