C’est l’écrivaine française Marie-Jeanne Philipon, dite Madame Roland, qui a déclaré des propos qui l’ont inscrite dans l’histoire : « Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! ». Madame Roland tenait un célèbre salon culturel à Paris qui réunissait de nombreux hommes de la Révolution française. Mais pendant les années de chaos qui ont suivi la Révolution, époque de « la Terreur », lorsque la violence, les assassinats et les jugements arbitraires se sont propagés sous la direction de Robespierre, Madame Roland a été emprisonnée et condamnée à mort. En montant sur la guillotine, elle a prononcé sa célèbre phrase avant que sa tête ne se départe de son corps.
Ce n’est pas seulement au nom de la liberté que sont commis les pires crimes. Chaque crime atroce a besoin de se cacher derrière un principe noble. A notre époque, il semble que certains ont trouvé dans l’islam ce principe noble avec des crimes qui n’ont aucune relation avec l’islam.
La presse du monde entier rapporte actuellement l’histoire de Mariam, la jeune Soudanaise condamnée à la flagellation et à la peine de mort pour apostat et adultère, alors qu’elle est enceinte de 9 mois, et dont l’exécution a été ajournée jusqu’à ce qu’elle mette au monde son enfant et qu’elle l’allaite. Tout cela au nom de l’islam que certains partisans ont montré comme la religion de la violence, du terrorisme, de l’ignorance et de l’arriération, alors qu’elle n’est que la religion de la miséricorde et de la pitié, qui a présenté à l’humanité l’une des plus grandes civilisations.
Mariam a grandi en tant que chrétienne, de mère éthiopienne chrétienne. Elle a épousé un chrétien et a donné naissance à un enfant qui l’accompagne actuellement en prison, puis elle est tombée à nouveau enceinte, et elle porte cet enfant en ce moment. Mais l’Etat soudanais, sous le couvert de l’islam, et doté d’un régime que certains voulaient instaurer chez nous en Egypte, a découvert que le père de Mariam, qui l’a abandonnée elle et sa mère alors qu’elle n’avait que 6 ans, était musulman. Par conséquent, l’Etat soudanais a considéré Mariam comme musulmane, sa conviction chrétienne comme un apostat, son mariage avec un homme chrétien comme un adultère et sa grossesse comme un péché. C’est pourquoi elle doit d’abord être flagellée pour adultère, et ensuite condamnée à mort pour apostat !
On a accordé à Mariam trois jours pour revenir à la raison et déclarer son repentir. Mais elle a déclaré au tribunal qu’elle était chrétienne et que l’apostat ne peut être retenu à son encontre.
C’est la pitié que j’implore pour la religion musulmane. Ceux qui l’exploitent pour accorder la légitimité à leurs crimes, qui sont le résultat de la haine, de l’ignorance et de l’arriération, n’ont aucun lien avec la véritable teneur de l’islam .
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