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Mise en garde contre les Frères

Lundi, 19 mai 2014

La confrérie des Frères musulmans, qui a recours au terrorisme et à la violence, n’arrête pas de comploter, et son dernier communiqué reflète un important revirement de position. Les Frères appellent désormais leurs adeptes à participer aux élections présidentielle et parlementaires, et c’est là que nous voulons mettre en garde. Le maréchal Abdel-Fattah Al-Sissi l’a clairement dit : « Lors de mon mandat, les Frères n’existeront pas ». A la suite de cette déclaration, les Frères ont donc réalisé qu’ils étaient dans l’impasse. Il s’agit d’une bataille entre l’Etat moderne et les groupes qui utilisent la religion à des fins politiques, comme ce fut le cas au Moyen Age.

Leur communiqué reflète une animosité sans précédent contre l’armée qui, aux yeux des Egyptiens, se trouve au coeur du patriotisme depuis les époques de Mohamad Ali, et même avant. Leur communiqué, soutenant avec force le candidat Hamdine Sabahi, incite à la crainte, parce qu’ils ont pour objectif de brouiller la feuille de route. L’on voit clairement par ce communiqué qu’ils n’arrêteront pas leurs calculs et qu’ils livreront leur prochain jeu avec les élections parlementaires. Nous mettons en garde contre cela, car la Constitution, dans son article 161, dit que le Parlement acquiert le droit au retrait de la confiance du prochain président.

Les Frères ont réalisé que le monde entier, d’Est en Ouest, tenait à la stabilité de l’Egypte et que les fondements du complot étaient en passe de s’écrouler au Qatar, autour duquel l’étau se resserre, actionné par les pays du Conseil de coopération des pays du Golfe. L’ambition turque d’Erdogan est aussi en train de s’évanouir, et les Etats-Unis renoncent à leur projet soutenant l’accession des islamistes au pouvoir. Pour toutes ces raisons, les Frères ont décidé de participer aux élections.

Ainsi, l’initiative des Egyptiens de soutenir Al-Sissi est un devoir national pour sauver l’Etat et la société d’une éventuelle chute, et protéger les prochaines générations dans le cadre d’un Etat de droit.

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