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Le barrage de la Renaissance et la Kaaba

Lundi, 24 février 2014

Nous avons dernièrement beaucoup entendu parler des répercussions de la construction en Ethiopie du barrage d’Al-Nahda (renaissance) sur la région de la mer Rouge. Il est aussi question de l’éventualité de séismes sur son lieu de construction, se prolongeant jusqu’à l’Ara­bie saoudite et allant même jusqu’à l’île de Madagascar.

Autre conséquence prévue, une partie de l’Ethiopie pourrait se séparer du continent pour devenir une île. Cela signifie une perte des ressources en eau de pluie, les plus importantes qui nourrissent le Nil. Selon ces mêmes experts, la région où est construit le barrage de la Renaissance se situe sur un axe très influent entre l’Asie et l’Afrique. Et la terre sur laquelle reposera le barrage ne pourra pas supporter cette énorme masse hydraulique qui atteindra 74 milliards de m3.

Le barrage constitue donc un danger réel, non seulement parce qu’il va empêcher l’eau d’arriver jusqu’au Soudan et l’Egypte, mais aussi parce qu’il peut causer un mou­vement de l’écorce terrestre dans plusieurs régions lors des prochaines années. Ces remarques de la part d’experts spécialisés méritent d’être profondément étudiées. Car il apparaît clairement que les répercussions d’un si grand projet ne se limitent pas à l’eau du Nil. Il existe un aspect beaucoup plus dangereux relatif aux répercussions géologiques qui menacent plus d’un pays.

Depuis des centaines d’années, la mer Rouge, avec ses montagnes, ses vallées et le désert qui l’entoure, constitue l’un des secrets, surtout la fissure qui a provoqué l’existence de cette mer et les îles qui se sont séparées du continent africain. Tout ceci peut être affecté par les séismes que peut causer le barrage en question.

Par ailleurs, quand on parle de répercus­sions sur La Mecque, la Kaaba et la rive de la mer Rouge en Arabie saoudite, il faut des études plus approfondies. Surtout si les intentions d’Israël et de ses experts se trouvent derrière la construction du bar­rage. Les centres de recherches dans les pays arabes sont appelés à étudier sérieu­sement les répercussions de la construc­tion du barrage, en particulier en ce qui concerne les séismes dans la région de la mer Rouge.

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