Le président qui sera élu prochainement est vraiment à plaindre car l’Egypte ne vit pas ses meilleurs jours. Les crises intérieures sont énormes et les défis extérieurs sont lourds. La phase à venir a besoin des talents identiques à ceux d’un chirurgien, de l’audace d’un combattant et du courage d’un chevalier. Le nouveau président doit avoir de l’expérience et de la ruse, en plus d’être patriotique et fidèle.
Observons par exemple quelques préoccupations intérieures comme le problème sécuritaire et ses dérivés : l’existence de groupes terroristes, la propagation des armes en circulation, l’inconscience de la jeunesse. Il y a aussi le dossier économique et ses crises dans le contexte de baisse des réserves monétaires et du PNB avec la hausse des prix et des services. En plus du problème du salaire minimum et des subventions. Nous en arrivons aux problèmes relatifs à l’enseignement, la santé et le tourisme, en plus d’autres problèmes chroniques qui durent depuis des décennies et qui deviennent de plus en plus compliqués. Sans compter ceux survenus des erreurs commises sous le pouvoir des Frères musulmans.
Quant aux défis extérieurs, ils sont pareillement nombreux. La situation aux frontières est désastreuse alors que le trafic d’armes a atteint des limites inacceptables. Sans parler du scandale de la construction du barrage éthiopien sur le Nil qui menace notre sécurité et celle des générations prochaines. Il y a également le complot international perpétré contre l’Egypte avec l’aide d’éléments intérieurs. Nous avons de nombreux ennemis, dont les traditionnels tels que Israël, les ennemis cachés tels que l’Ethiopie, les nouveaux tels que la Turquie et le Qatar et des leaders avec les Etats-Unis en tête. C’est pourquoi le maréchal Al-Sissi avait raison de dire que : « L’Egypte n’oubliera jamais ses amis et ses ennemis ».
Les défis sont donc nombreux et un président, quel que soit son génie, ne pourra les affronter seul. Le nouveau président a besoin de l’aide du peuple entier, jeunes et personnes âgées, ouvriers, experts, fonctionnaires, ministres, hommes d’affaires … Chacun dans son domaine et sa spécialisation.
Les efforts en commun sont l’unique moyen de sortir l’Egypte de sa crise et de lui permettre de naviguer avec les nations qui l’ont devancée, afin d’occuper la position de choix qu’elle mérite.
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