Le mois de juin a été le plus caniculaire au niveau mondial (+0,5 degré en moyenne par rapport à la période 1991- 2020). De l’Europe de l’Ouest au Canada, en passant par l’Espagne, l’Australie et le Mexique, le thermomètre a grimpé de manière anormale, occasionnant des phénomènes climatiques extrêmes : sécheresses, feux de forêts et pluies torrentielles.
Ces pics de température s’expliquent, en partie, par le réchauffement de la surface des océans. C’est le fameux phénomène d’El-Niño. Les vents, moins rapides dans le secteur de l’Atlantique Nord, ont réduit le refroidissement des océans. Or, 90 % de la chaleur produite par les hommes est absorbée par ces derniers. Mais, parallèlement à ce phénomène naturel, l’homme continue de polluer la planète. Tandis que le volume des émissions de gaz à effet de serre augmente, les glaciers de l’Antarctique continuent à fondre. La surface de la banquise dans cette région a atteint son plus bas niveau pour la deuxième année consécutive. Selon l’Organisation météorologique mondiale, les huit dernières années ont été « les plus chaudes jamais enregistrées sur terre ». Les spécialistes du climat prévoient une hausse des températures de +3,8oC en 2011 en raison des activités humaines, et les phénomènes naturels viennent accentuer le problème. Plus que jamais, la nécessité d’une action climatique urgente se fait sentir. Plus que jamais, la planète a besoin de mesures concrètes : réduire la consommation des énergies fossiles, investir plus dans les énergies renouvelables, adopter des modes de vie plus adaptés à la crise climatique et, surtout, protéger les écosystèmes qui absorbent une grande partie de nos émissions de CO2. Car la menace climatique pointe à l’horizon.
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