Personne ne peut nier ni le volume des difficultés auxquelles l’Egypte a été dernièrement exposée, ni les répercussions de ces difficultés sur l’économie du pays. Tous les pays du monde, y compris les plus riches, souffrent actuellement d’un déficit monétaire grave. Certains ont été obligés d’avoir recours à l’emprunt ou ont reporté de grands projets, tandis que d’autres ont changé leurs plans économiques et imposé de lourds impôts. Certainement, le Covid-19 a paralysé l’économie mondiale. Une paralysie accompagnée de taux élevés de dépenses et de troubles sociopolitiques. A titre d’exemple, le PNB des Etats-Unis a baissé de 20 à 16 trillions de dollars environ. Le nombre de chômeurs y a doublé pour atteindre près de 50 millions. De nombreuses compagnies américaines ont fait faillite ou ont réduit le personnel et le volume de production, puisque 7 millions de citoyens américains ont été atteints par le Covid-19.
En Egypte, les autorités ont tenté de rassurer les citoyens afin d’éviter la panique. Nous avons vu comment des Etats entiers ont été ébranlés à cause des rumeurs autour de leurs économies, devises ou sécurité. Grâce à la sagesse du président Abdel-Fattah Al-Sissi, qui a vite formé un comité de gestion de la crise afin de déployer tous les efforts possibles pour faire face à la pandémie, sans pour autant semer la panique dont les répercussions peuvent être plus graves que la pandémie elle-même, les procédures de remède et de prévention ont commencé avec des pas bien étudiés, en coopération avec les autres pays du monde et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Quant aux répercussions économiques de la pandémie, elles n’étaient pas moins dangereuses. Les secteurs qui ont été affectés sont nombreux, avec en tête le tourisme, et les retombées importantes. On a également témoigné d’une baisse des transferts des Egyptiens travaillant à l’étranger, dont les revenus ont largement reculé. Certains ont perdu leur travail et ont dû recourir à leurs épargnes qui constituent un des piliers de l’économie égyptienne. Une partie de la main-d’oeuvre égyptienne à l’étranger a commencé à revenir au pays, ce qui a aggravé la situation.
Cependant, l’Egypte a gardé sa stabilité, notamment grâce au soutien des forces armées à de nombreux secteurs. Alors que la crise battait son plein chez les superpuissances, le peuple égyptien vivait une vie presque normale, malgré la difficulté de la situation. Il fallait trouver des sources de financement et diminuer l’emprunt. Là, la direction politique se trouvait face à plusieurs choix comme augmenter les prix des produits alimentaires, des médicaments et du matériel médical. Un choix qui a été refusé à cause de son impact sur la population. L’autre choix était d’augmenter les impôts imposés aux projets industriels et aux affaires à un moment où ils souffrent déjà. Le résultat aurait été le licenciement d’une grande partie de la main-d’oeuvre, et peut-être même la liquidation de compagnies. Tous les choix étaient donc mauvais, aggravant encore plus la crise.
En même temps, l’Ethiopie profitait des circonstances et essayait d’imposer un fait accompli portant atteinte à nos droits relatifs à l’eau. Et la situation concernant la construction sur les terres agricoles était devenue catastrophique, menaçant les richesses d’un pays qui possède une des terres les plus fertiles du monde. Ce danger devait donc être affronté.
La Confrérie du mal a exploité la décision de l’Etat de détruire les bâtiments qui constituent une infraction aux règles de construction et a trouvé l’occasion de semer la zizanie parmi les gens. Elle a eu recours à une propagande à travers les réseaux sociaux et leurs chaînes médiatiques pour répandre des rumeurs et des vidéos qui donnent l’impression que tous les bâtiments de l’Egypte allaient être détruits, alors qu’en réalité, quelques dizaines au plus ont été détruites. Bien que toutes ces crises se soient regroupées en même temps, la confrérie n’a pas réussi à soulever les foules et s’est trouvée obligée de diffuser des vidéos d’anciennes manifestations entre 2011 et 2014 pour prétendre que des protestations se sont déclenchées partout en Egypte.
Cependant, les tentatives de la confrérie et des Etats qui la soutiennent ont échoué. Ce qui prouve que le peuple égyptien jouit d’une grande conscience et assimile le volume de la crise, de plus qu’il a confiance en sa direction politique. De plus que la conscience du peuple égyptien envers ce qui lui est comploté pour le faire tomber dans le piège du désordre l’a empêché de répondre aux appels vicieux de la confrérie .
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