En appelant les Egyptiens à manifester dans les rues vendredi 26 juillet, le ministre de la Défense, Abdel-Fattah Al-Sissi, a réussi à avorter un plan dangereux fomenté par les Frères musulmans et baptisé le « jour fatidique ».
L’un des leaders de la confrérie, Safouat Hégazi, avait promis, en effet, un retour du président destitué Mohamad Morsi au pouvoir, suite à une large opération préparée par les Frères.
En vertu de cette opération, toutes les installations vitales du pays seraient prises d’assaut, assiégées et totalement paralysées.
Ensuite, le lieu de rassemblement des partisans de Morsi serait transféré de la place Rabea Al-Adawiya à Madinet Nasr vers la place Ramsès au centre-ville. Ceci parce que cette dernière est plus spacieuse et peut accueillir les foules nombreuses qui étaient censées venir des gouvernorats par train.
D’ailleurs, selon Hégazi, les frictions avec les habitants du quartier de Ramsès au Caire seraient moins importantes.
En effet, les habitants du quartier de Rabea Al-Adawiya avaient commencé à se plaindre des pratiques fâcheuses des manifestants, que ce soit devant leurs domiciles ou dans les rues adjacentes.
Les installations vitales qui devaient être occupées en vertu du « jour fatidique », avorté par des millions d’Egyptiens descendus dans les rues, étaient le ministère de la Défense, le bâtiment de la garde républicaine, le ministère de l’Intérieur, le bâtiment de la Radio Télévision à Maspero, et enfin, la Cité de la production médiatique au 6 Octobre.
Naturellement, un tel plan ne pouvait être accompli sans une énorme quantité d’armes.
Des bombes et des explosifs allaient être utilisés pour la première fois pour contrer toute résistance. En effet, au cours des jours qui ont précédé ce fameux « jour fatidique », des bombes et des explosifs ont été découverts dans plusieurs régions. Ils devaient être acheminés vers la capitale.
Le pays était au seuil d’un véritable carnage qui aurait dévoilé le vrai visage de la confrérie, vieille de 80 ans, et ceci dans une atmosphère extrêmement tendue faite de violence, d’assassinats, d’incendies et d’explosions.
Seuls les innocents auraient payé le prix de ce plan, qui aurait été mis à exécution sous les labels de « la légitimité » et de « la démocratie ».
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