En quittant la Maison Blanche après 8 ans au pouvoir, Barack Obama n’aura pas laissé beaucoup de pages lumineuses dans l’histoire des Etats-Unis. Au contraire, le monde se souviendra de nombreuses promesses qu’il n’a pas tenues, de grandes crises mondiales auxquelles les Etats-Unis ont contribué et du terrorisme dont les Etats-Unis assument la responsabilité depuis qu’ils ont occupé l’Iraq et l’Afghanistan. Dans son allocution prononcée il y a des années à l’Université du Caire, Obama avait parlé de la cause palestinienne et de l’instauration de deux Etats en Palestine. Il a dernièrement reconnu avoir échoué à réaliser cette promesse, mais il n’a pas reconnu qu’il était partenaire dans tout ce qui est arrivé au peuple palestinien ces dernières années. Obama avait promis de quitter l’Iraq et l’Afghanistan et de retirer les forces américaines. Mais rien ne fut. Au contraire, il a contribué à la destruction de la Syrie et de la Libye. Alors que l’Iraq représentait le drame arabe, d’autres pays ont rejoint la liste des anéantissements dans le monde arabe. Obama avait promis d’anéantir le terrorisme. Mais il a oublié de reconnaître que l’Administration américaine a occupé l’Iraq, a détruit l’Afghanistan, a participé à la guerre contre la Syrie et a laissé les forces de l’Otan détruire la Libye. Il n’a pas réalisé que tous ces actes ont contribué à élargir le cercle du terrorisme au point que Daech est arrivé jusqu’à Paris et Bruxelles et a pu transgresser les forteresses de la sécurité occidentale à plus d’un emplacement.
Obama quittera la Maison Blanche laissant derrière lui de nombreux dossiers qu’il n’a pas réussi à trancher. Il n’a pas réussi non plus à sortir des mares de sang ou à mettre un terme aux catastrophes du terrorisme. Obama n’occupera que quelques lignes de l’Histoire. Il n’a pas laissé de grandes réalisations qui méritent des pages lumineuses. Le monde entier était optimiste en accueillant le premier président noir à la tête des Etats-Unis. Le président qui parle des droits de l’homme, des libertés et de la dignité humaine. Mais le jeune président est vite tombé dans le cercle diabolique qui dirige les décisions américaines entre le capitalisme féroce, les avidités éternelles et le commerce de la mort et des armes. La question qui s’impose est la suivante : La région du Moyen-Orient disparaîtra-t-elle du cercle d’intérêts américains après le pétrole, le terrorisme et les immenses destructions ? Après Obama, les Etats-Unis se replieront-ils sur eux-mêmes, car ils n’ont plus besoin de personne ?
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