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Environnement en bref

Lundi, 21 octobre 2013

Biogaz

Le projet des bioénergies pour le développement rural durable, relevant de l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (AEAE), a organisé la semaine dernière un atelier portant sur une formation pour construire des unités de biogaz à partir des déchets liquides animaux. Cet atelier a été tenu dans le but de répandre cette technologie domestique du biogaz en Egypte. L’AEAE assure le soutien technique qui comprend la formation des ingénieurs et des ouvriers sur la construction de ces unités, l’utilisation des déchets, la maintenance et le suivi. Il est prévu de construire 1 000 unités de biogaz, après la réussite du fonctionnement des 102 autres en coopération avec une ONG indienne dans certains villages des gouvernorats du Fayoum et d’Assiout.

Rencontre

La ministre d’Etat pour les Affaires de l’environnement, Laïla Iskandar, a rencontré la semaine dernière l’ambassadeur de France au Caire, Nicolas Galey, au siège de l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (AEAE). Objectif : examiner les domaines de coopération en cours et dans l’avenir entre les deux pays dans le domaine de l’environnement. Galey a remis à la ministre une invitation pour assister à la conférence des réserves naturelles marines qui se tiendra en Corse à la fin du mois d’octobre. Les domaines prévus pour la coopération sont l’écotourisme, la gestion des déchets solides, les énergies renouvelables, la lutte contre la pollution industrielle, le traitement de l’eau et la transportation durable.

Mercure

La présidente exécutive de l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (AEAE), Fatma Aboul-Chok, s’est rendue la semaine dernière au Japon pour assister à la réunion internationale sur la lutte contre les émissions de mercure. Les représentants de quelque 140 pays y ont signé la convention sur l’usage et les émissions de mercure, baptisée « Convention Minamata », cette ville japonaise victime du pire empoisonnement dû à ce métal hautement toxique. La Convention a été signée à l’occasion de cette réunion organisée sous l’égide de l’Onu à Kumamoto (sud-ouest). Cet accord, désormais ouvert à la ratification des Etats, vise à réduire au niveau mondial les émissions de mercure, très toxiques pour la santé et l’environnement, mais aussi la production et les utilisations du mercure, en particulier lors de la fabrication de produits et lors de processus industriels. Une fois ratifié par 50 Etats, le traité entrera en vigueur, d’ici trois ou quatre ans selon les organisateurs de la conférence.

Ivoire

Les douanes kényanes ont saisi, la semaine dernière, près de quatre tonnes d’ivoire dans deux cargaisons illégales distinctes, nouveau signe de la hausse ces dernières années du braconnage des éléphants d’Afrique, espèce menacée. Comme dans d’autres zones d’Afrique, le braconnage des éléphants a grimpé ces dernières années au Kenya, alimenté par une forte demande en Asie, mais aussi au Moyen-Orient. Les mammifères sont parfois massacrés par troupeaux entiers pour leur ivoire. Le nombre d’éléphants encore présents sur le sol africain est estimé à quelque 472 000. Le trafic mondial d’ivoire est estimé à quelque 10 milliards de dollars par an.

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