Coopération
Pour sensibiliser aux questions de la gestion des déchets solides, agricoles et de la paille de riz, l’Agence Egyptienne pour les Affaires de l’Environnement (AEAE) va collaborer avec des sociétés de télécommunications en Egypte. Il s’agit d’examiner la possibilité d’envoyer des SMS pour sensibiliser au système de séparation des déchets solides et l’interdiction de la combustion de la paille du riz dans les zones rurales. Les compagnies de télécommunications se chargeront de même de former le personnel de l’AEAE pour la gestion de sites Internet et la promotion des concepts liés à l’environnement.
Lacs
La ministre d’Etat pour les Affaires de l’environnement, Laïla Iskandar, a déclaré la semaine dernière le renouvellement de l’accord avec l’Institut national pour les sciences marines et les pêcheries. Objectif : achever les travaux sur une base de données et de suivi régulier de la qualité des eaux des lacs en Egypte. Cet accord concerne 9 lacs : Bardawil, Manzala, Borollos, Edco, Mariout, Temsah, Al-Morra, Qaroun et Al-Rayan. Cet accord entre dans le cadre des efforts visant à améliorer la qualité de l’eau et les ressources hydrauliques. Les lacs en Egypte sont considérés comme parmi les plus importants d’Afrique. Ils constituent une superficie de 1 570 km2 de lacs côtiers et de 610 km2 de lacs intérieurs. L’importance de ces lacs réside dans le fait qu’ils sont situés sur le trajet des oiseaux migrateurs.
Paille de riz
En coopération avec le ministère de l’Agriculture et de la Bonification des terres, l’AEAE a déclaré la semaine dernière la continuation de la mise en oeuvre du programme Le Petit cultivateur visant à encourager le recyclage de 100 000 tonnes de paille de riz en engrais organique chez les cultivateurs possédant moins de 5 feddans (2,1 ha). A cet égard, un protocole de coopération a été conclu d’un coût de 3 millions de L.E. et financé par l’AEAE. Cette dernière travaille sur 539 000 feddans (226 380 ha) qui donnent 1,078 million de tonnes de paille de riz.
Radioactivité
L’opérateur de la centrale nucléaire japonaise Fukushima a communiqué la première estimation publique des fuites radioactives dans l’océan Pacifique depuis la catastrophe du 11 mars 2011. Entre 20 et 40 mille milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l’océan de mai 2011, soit deux mois après la catastrophe, à juillet 2013. La compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO) a avoué, fin juillet, que de l’eau souterraine pleine de tritium, de strontium, de césium et d’autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais allait jusqu’à l’océan. Quelque 3 000 techniciens et ouvriers s’escriment sur le site pour préparer son démantèlement mais sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.
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