Promu par les 43 pays de l’UPM, un projet a été mis en oeuvre conjointement par le Partenariat de l’eau en Méditerranée (GWP-Med) et l’Organisation de coopération et de développement économique. Il consiste à établir des plans d’action au niveau national et régional sur une période de 3 ans (2013-2015), pour aboutir par la suite à un plan d’action régional.
L’ouverture de la conférence a été faite par le secrétaire général de l’UPM, Fathallah Sijilmassi, avec la présence du ministre de l’Eau et de l’Irrigation de Jordanie, Hazim El-Naser, du ministre et chef de l’Autorité palestinienne de l’eau, Shaddad Attili, ainsi que du ministre égyptien des Services de l’eau potable et du drainage sanitaire, Abdel-Qawi Khalifa.
« Le projet vise à répondre efficacement à une demande pressante pour une fourniture plus efficace des services de l’eau, ainsi qu’une plus large participation des parties prenantes, des systèmes de planification et de mise en oeuvre plus décentralisés et un processus décisionnel plus transparent et plus responsable », a déclaré Fathallah Sijilmassi.
Compte tenu du déficit de la gouvernance du secteur de l’eau en Méditerranée (la région méditerranéenne a un retard considérable de 38 % quant à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement visant à faciliter l’accès de tous à une eau et un assainissement de qualité), d’une démographie galopante, du changement climatique et de l’urbanisation croissante, la situation actuelle de la région nécessite le renforcement de la bonne gouvernance dans le secteur de l’eau ce qui permettra d’attirer des investissements, et ce, parallèlement à des politiques volontaristes, l’engagement des institutions et une bonne gestion de l’eau.
L’objectif principal de ce projet est de permettre d’identifier les obstacles majeurs liés à la gouvernance dans le secteur de l’eau ainsi que de mobiliser les financements à travers un Partenariat public-privé pour le secteur de l’eau méditerranéen. Ceci permettra, par ailleurs, un dialogue politique constructif ainsi que le développement de plans d’action concrets. Ce projet permettra également d’apporter des recommandations nationales et un plan d’action régional.
« A travers ce projet, l’Egypte aura la possibilité d’attirer les investissements, à la fois locaux et internationaux, dans le secteur des services de l’eau et de l’assainissement, de discuter des plans et des programmes visant à améliorer l’environnement des investissements dans la région, résoudre des problèmes et échanger des expertises et des meilleures pratiques dans le secteur », explique Khalifa.
Pour Hazim El-Naser, « les nations et les sociétés civiles ont besoin de travailler sur l’amélioration de la gouvernance de l’eau dans toutes ses composantes : la transparence avant tout, la responsabilité, la cohérence et la participation de tous les protagonistes. Ce projet de l’UPM vise à répondre efficacement à ces questions, à identifier et à promouvoir des solutions qui soient réalistes et réalisables » .
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