Conférence
Une délégation du ministère d’Etat pour l’Environnement s’est rendue à Genève la semaine dernière pour représenter l’Egypte à la 6e conférence des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm. Ces Conférences, qui ont lieu du 28 avril au 10 mai, traitent de tous les éléments-clés de la gestion des produits chimiques dangereux. Il s’agit de la première conférence réunissant les membres des trois conventions. Les participants à la conférence discuteront de la coopération entre les trois conventions et celle du mercure. Ils examineront la mise en place d’un mécanisme visant à respecter ces conventions et à coordonner les efforts, afin de réaliser les objectifs du développement durable d’ici à 2015.
Eau
Le ministre égyptien des Ressources hydrauliques et de l’Irrigation, Mohamad Bahaeddine, a donné le feu vert au début des travaux de tarissement des eaux à l’endroit de la construction des nouveaux aqueducs d’Assiout et de la nouvelle centrale hydroélectrique. Le projet vise à augmenter la superficie agricole dans la zone et à améliorer le système d’irrigation de 672 000 ha. La centrale hydroélectrique est d’une capacité de 32 MW. De plus, le ministère a achevé le projet d’irrigation de 33 180 ha dans les deux gouvernorats de Béheira et Gharbiya.
Réacteur
L’autorité de l’énergie nucléaire a demandé le développement du premier réacteur de recherches. Le partenariat russe permettra de recevoir un don s’élevant à 150 millions de dollars, ainsi que de bénéficier de l’expertise russe. Il s’agit de plans visant à promouvoir l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Les travaux de coopération sont réalisés également avec les spécialistes américains, européens et sud-coréens.
Eléphants
Les défenseurs de l’environnement ont averti la semaine dernière que les 15 000 éléphants vivant au Mozambique, répertoriés il y a cinq ans, pourraient disparaître dans dix ans si aucune mesure sérieuse n’était prise pour lutter contre le braconnage. Ils ont estimé que l’Afrique du Sud voisine pourrait être également touchée. Un comptage aérien effectué en 2011 a dénombré 2 667 carcasses dans la réserve de Niassa, à la frontière tanzanienne dans l’extrême nord du pays, des animaux tués lors des deux années précédentes.
Les braconniers en tuent environ 1 000 par an, selon les estimations. Le budget de l’Etat ne suffit pas pour répondre aux besoins de base de la protection de la nature qui n’est en rien une priorité. Les rangers dans les parcs sont peu nombreux et mal armés face à des braconniers équipés d’armes puissantes et récentes et de véhicules qui permettent des chasses à grande échelle. Les autorités mozambicaines affirment que les tueurs viennent de la corne de l’Afrique. Le trafic de l’ivoire a doublé depuis 2007 et a plus que triplé au cours des 15 dernières années. Le Mozambique a été montré du doigt pour son piètre bilan en matière de protection de la faune. En 2012, le Fonds mondial pour la nature (WWF) l’a placé avec le Laos et le Vietnam parmi les pays qui font le moins d’efforts pour contrôler le commerce illégal de parties animales.
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