Climat
La troposphère, partie de l’atmosphère située entre 6 et 10 kilomètres d’altitude, recèle des micro-organismes dont des bactéries qui pourraient avoir des effets divers sur la météorologie et le climat, selon une recherche publiée la semaine dernière. Selon les auteurs de ces travaux publiés dans l’édition en ligne des Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS), l’un des intérêts de cette découverte est que ces micro-organismes pourraient jouer un rôle dans la formation de glace dans les nuages, ayant de ce fait un impact sur la météorologie et le climat.
Par ailleurs, le déplacement de bactéries dû aux vents, sur de longues distances, pourrait être pris en compte dans l’étude de la transmission des maladies infectieuses parmi les êtres vivants. Certaines de ces bactéries étaient aussi capables de métaboliser les composants de carbone omniprésents dans l’atmosphère, provenant surtout des émissions de dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre.
Energies renouvelables
Le ministre allemand de l’Environnement, Peter Altmaier, a annoncé la semaine dernière que la taxe de soutien aux énergies renouvelables allait être gelée au niveau actuel jusqu’à fin 2014, afin de contenir la hausse des prix de l’électricité. Par la suite, sa progression devrait être limitée à un maximum de 2,5 % par an, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse. Ainsi, les consommateurs auront « la certitude » que le soutien financier aux énergies renouvelables n’atteindra pas un niveau « non supportable », a mis en avant le ministre. L’Allemagne, qui veut renoncer au nucléaire d’ici 2022, a pour ambition d’être un pionnier au niveau mondial en matière d’énergies renouvelables. Mais cette transition énergétique se heurte de plus en plus à des problématiques de coûts.
Giec de la biodiversité
Le biologiste malaisien Abdul Hamid Zakri a été désigné, la semaine dernière, président de l’IPBES, organe scientifique international récemment créé pour mieux comprendre et tenter d’enrayer le déclin de la biodiversité, a annoncé l’Institution. La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a été créée officiellement l’an dernier pour être l’équivalent, pour la biodiversité, du Giec, le groupe d’experts de référence sur le changement climatique.
Le professeur Zakri a été élu par les 105 pays membres, au dernier jour de la première réunion plénière qui s’est tenue dernièrement à Bonn (Allemagne), siège de cet organe. Conseiller scientifique auprès du premier ministre malaisien, ce biologiste de 64 ans est notamment président du Conseil malaisien des professeurs, qui rassemble les plus grands scientifiques du pays.
Déforestation en Syrie
Assaillis par le froid glacial et abandonnés à leur sort sans carburant ni électricité, de nombreux Syriens n’ont désormais plus d’autre choix que d’abattre les rares forêts de leur pays pour en faire du bois de chauffage.
Un temps destination de choix pour des touristes venus de Syrie ou de la région, les arbres du parc national situé au nord-ouest de la ville d’Idleb, dans le nord syrien, sont désormais débités en bûches pour être brûlés.
Des trous béants et boueux, parsèment désormais le parc, et partout des hommes s’activent, tronçonneuse à la main, à abattre des arbres, tandis que d’autres les chargent ensuite à bord de dizaines de pick-up qui vont et viennent.
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