L’organisation Human Rights Watch (HRW) vient d’achever une enquête concernant les infractions commises contre les droits de l’homme en Egypte lors des dernières confrontations qui ont eu lieu entre les partisans et les opposants du président Mohamad Morsi.
Cette enquête a dénoncé le recours à la violence lors des derniers incidents qui se sont déroulés dans le pays et durant lesquels des centaines de citoyens ont trouvé la mort et d’autres ont été blessés.
En effet, l’équipe de travail a effectué un travail sur le terrain, et ce, pour dévoiler les infractions qui ont été commises. Certaines personnes se sont dirigées vers les gouvernorats pour rapporter les faits.
Selon les chiffres de HRW, 50 personnes (partisans du président Morsi) ont trouvé la mort lors de leur transfert en prison.
D’après Joe Storck, vice-directeur de l’organisation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’organisation est en train de collecter les preuves d’infractions concernant les droits à la vie, au rassemblement, à la formation des associations et la liberté d’expression.
L’association a déclaré que les institutions chargées d’instaurer la sécurité en Egypte doivent respecter les droits de l’homme et ne pas recourir à la force excessive et meurtrière qu’en cas de nécessité. Et ce, pour protéger la vie des citoyens.
D’après HRW, c’est à la police de faire face aux actes criminels, mais le fait de tirer le feu sur les foules est une procédure inadmissible.
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