Rawdet Al-Sayéda est l'un des projets modèles de réaménagement des zones informelles.
Mi-2019 devrait marquer la fin des zones informelles dangereuses, comme l’a affirmé Khaled Seddiq, directeur exécutif du Fonds de développement des zones informelles. Le 23 décembre 2018, Port-Saïd a été le premier gouvernorat à être déclaré sans zones informelles. « 85 % des travaux de réaménagement des zones informelles dangereuses, dont le nombre est de 366, ont été déjà achevés, alors que le reste des travaux sont en cours, concernant 117 zones, et seront terminés mi-2019 », a indiqué Seddiq. Le coût total du plan de réaménagement des zones informelles, lancé en 2016, est de 18,5 milliards de L.E. Il consiste à reloger les habitants des zones à risque dans d’autres zones plus sûres, conformes aux normes techniques et dotées de toutes les infrastructures. Un plan qui va au-delà du concept de réaménagement des bidonvilles pour améliorer la qualité de vie des habitants. Les habitants de ces zones, dont le nombre est estimé à 4 millions, étaient privés de tous les services élémentaires : électricité, eau potable et système d’égouts.
Voici les plus importants projets de réaménagement des zones informelles en cours :
Rawdet Al-Sayéda
Inauguré en 2019, Rawdet Al-Sayéda, autrefois Tell Al-Aqareb, est l’un des projets modèles de réaménagement des zones informelles. Située dans le quartier d’Al-Sayéda Zeinab, cette zone était parmi les plus anarchiques et dépourvues de tous les services élémentaires. Aujourd’hui, elle s’est transformée en une région résidentielle idéale au niveau de l’architecture et des infrastructures. Elle compte 16 immeubles comportant 816 appartements qui seront livrés au début de l'année aux habitants du quartier, relogés provisoirement jusqu’à l’achèvement des travaux.
Asmarat 3
La troisième phase du projet d’Asmarat devrait être inaugurée en janvier 2019. Situé à Moqattam, le projet porte sur la construction de 124 bâtiments renfermant 7 440 appartements (en plus de 10 608 appartements dans les deux premières phases). Le projet renferme aussi 176 magasins, 4 centres sportifs, un parc pour les enfants, une mosquée, une église et un complexe d’écoles et des centres médicaux.
Le triangle Maspero
Les travaux de construction débuteront en janvier 2019 sur les chantiers du triangle de Maspero. En 2018, 20 000 habitants ont été évacués du quartier, et les travaux de démolition ont été achevés. Ce projet, qui devrait être exécuté dans un délai de 30 mois et dont le coût est de 15 milliards de L.E., consiste à transformer cette région en une zone résidentielle, commerciale et hôtelière. D’une superficie de 303 000 m2 et situé au centre-ville, sur la corniche du Nil, le triangle de Maspero constitue un emplacement stratégique. L’Etat possède 10 % des terrains de cette région, 23 % de la superficie est une propriété privée, tandis que le reste est réparti entre la Société égyptienne de Maspero et trois autres sociétés arabes.
Le logement pour tous
Le ministère du Logement a annoncé le lancement en janvier 2019 d’une deuxième phase du projet de logement social. Il s’agit de logements locatifs destinés aux jeunes. Le projet comprend 5 000 unités de 75 m2, entièrement meublées, moyennant un loyer mensuel de 300 L.E. Un système qui vise les citoyens dont les salaires sont inférieurs à 1 500 L.E. Des recherches sociales devront déterminer les bénéficiaires de ces logements. Concernant la vente des unités subventionnées avec des facilités de paiement pour les classes pauvres, dix phases ont été déjà achevées en 2018. Le projet de logement social comprend la construction d’un million d’appartements entre 2014 et 2019 et dont le coût est de 185 milliards de L.E. Selon Salah Hassan, vice-président du Fonds de financement du logement social, 700 000 unités devront être achevées mi-2019 dont 333 000 ont été achevées en 2018 et les travaux sont en cours pour achever 267 000 unités. Ils devront être achevés durant la nouvelle année. 100 000 nouveaux appartements seront lancés en 2019.
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