Vieille ville d’Hébron
Photo: Ministère palestinien du Tourisme
Le Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a rendu à l'unanimité mardi 23 juin au cours de sa 46e session tenue dans la capitale indienne New Delhi, des décisions concernant la préservation et la protection des sites palestiniens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Les sites palestiniens inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril sont la vieille ville de Jérusalem et ses remparts, la vieille ville de la ville d'Hébron et le site palestinien de la terre des oliviers et des vignes, le paysage culturel authentique des sentiers agricoles au sud de Jérusalem et Pétir.
L'UNESCO avait officiellement reconnu l'adhésion de la Palestine à part entière le 31 octobre 2011, puis enregistré les sites précités.
Après les incidents du 7 octobre, l’UNESCO a exprimé son inquiétude quant à « l'impact des combats en cours sur le patrimoine culturel, en particulier dans la bande de Gaza. Si la priorité est humanitaire, l’UNESCO souligne aussi l’importance de prendre en compte la protection du patrimoine culturel. L’Organisation exhorte tous les acteurs concernés à respecter strictement le droit international qui souligne que les biens culturels ne doivent ni être ciblés, ni utilisés à des fins militaires, car ils sont considérés comme des infrastructures civiles » selon le site officiel de l’organisation.
L'UNESCO a annoncé en juin qu’elle avait effectué une évaluation préliminaire à distance des dommages sur les biens culturels dans la ville de Gaza, constatant des dommages causés sur 50 sites, dont 11 sites religieux, 28 bâtiments d'intérêt historique et/ou artistique, 2 dépôts de biens culturels mobiliers, 4 monuments, 1 musée et 4 sites archéologiques. « L’évaluation est effectuée grâce aux images satellites et analyses fournies par UNITAR/UNOSAT ; les évaluations sur le terrain étant impossibles dans la situation actuelle » précise le site de l’UNESCO.
L'Egypte a salué dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères mercredi 24 juillet, les décisions du Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
« L'Egypte tient à affirmer son rejet des violations israéliennes en Cisjordanie, en particulier dans la vieille ville de Jérusalem, qui visent à changer le statu quo, exigeant que le gouvernement israélien mette fin à toutes les mesures illégales visant à changer le caractère de Jérusalem-Est, respecte le statu quo des lieux saints islamiques et chrétiens, et se conforme aux résolutions internationales pertinentes » cite le communiqué.
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