La mosquée d’Omari détruite en 2014 à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza. Photo : AFP
Le reste de ce lieu sacré datant du 12e siècle, autrefois une église, n'est que murs de pierre blanche fissurés, éboulés.
Le ministère palestinien des Antiquités a dénoncé dans un communiqué le « saccage des sites historiques et archéologiques » par l'armée israélienne, qui bombarde intensément la bande de Gaza dans le but de l’« anéantir ».
Les frappes israéliennes menées en représailles dans la bande de Gaza ont fait près de 17.500 morts selon le ministère de la santé du Gaza, et réduit en ruines une grande partie du petit territoire palestinien assiégé.
« Le crime qui consiste à viser et détruire des sites archéologiques devrait pousser le monde et l'Unesco à agir pour préserver ce grand héritage civilisationnel et culturel », a considéré le ministère, qui estime à 104 le nombre de mosquées rasées depuis le début de la guerre.
Parmi celles-ci, la mosquée al-Omari, ainsi que la mosquée Othman bin Qashqar, située également dans la ville de Gaza, ont été touchées par des frappes aériennes entre jeudi et vendredi, affirme le gouvernement de Gaza.
Il déplore également la destruction du hammam al-Samara, dernier bain turc du territoire, où les Gazaouis prenaient les eaux depuis plus de 1.000 ans.
Enfin trois églises ont été détruites, dont l'église grecque-orthodoxe millénaire de Saint-Porphyre, la plus ancienne encore active dans le territoire, située au cœur du quartier historique du Vieux Gaza, qui a fait l'objet, le 18 octobre, d'une frappe.
Le patrimoine architectural de la bande de Gaza avait déjà fortement souffert lors des précédentes guerres entre Israël et le Hamas, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007.
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