Hapi, divinité du Nil, contemplé par les Visiteurs. (Photo : Site du ministère des Ressources hydriques)
C’est à Assouan au sud de l’Egypte près du Haut-Barrage que le musée du Nil a été inauguré cette semaine. Construit sur une superficie de 146 000 mètres carrés, le musée a coûté 82,2 millions de L.E. « L’emplacement a été choisi avec soin car la région d’Assouan est proche des lieux touristiques », explique Hossam Moghazi, ministre des Ressources hydriques et de l’Irrigation. La construction du musée avait commencé en 2004. Sa façade en granit rose, construite dans le style architectural nubien, est ornée du slogan « L’Egypte est le don du Nil » en hiéroglyphes. Des pièces d’antiquités provenant des 11 pays du bassin du Nil sont exposées au musée. On y trouve par exemple des statues d’animaux comme le crocodile du Nil et le rhinocéros. Le musée relate l’histoire des projets hydrauliques construits sur les rives du Nil depuis le règne de Mohamad Ali. Ainsi, on y trouve des maquettes d’Al-Qanater Al-Kha{iriya, ainsi que de la station d’irrigation de la région de Tochka. Sans oublier le Haut-Barrage qui y occupe une place importante. Sont également exposés des instruments utilisés dans la construction du barrage ainsi que des photos, et des films documentaires qui expliquent les étapes de sa construction. Il y a aussi une stèle sur laquelle sont inscrits les noms des ingénieurs et des ouvriers qui ont trouvé la mort sur le chantier. Le visiteur peut également consulter des documents relatifs au Nil, depuis 1902, année de la conclusion des accords entre les pays du bassin du Nil visant à gérer les eaux du fleuve. Dans la partie en plein air, se trouve une représentation de la muraille de Magra Al-Oyoun, projet hydraulique qui visait à alimenter la Citadelle de Salaheddine au Caire par les eaux du Nil.
Le musée renferme également 61 tableaux de différents peintres qui ont trait au Nil. « Ce musée est un centre de documentation destiné tant aux jeunes qu’aux plus âgés », affirme le ministre de l’Irrigation, Hossam Moghazi.
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