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Kouchouk plaide pour la conversion des dettes en investissements pour soutenir le développement en Afrique

Ahraminfo , Samedi, 26 octobre 2024

Le ministre des Finances a déclaré que les institutions multilatérales doivent jouer un rôle plus efficace dans le soutien du programme de développement de l’Afrique.

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Le ministre des Finances, Ahmed Kouchouk, a souligné, samedi 26 octobre, la crise des dettes des pays africains qui entrave le développement et a indiqué qu'il faut mettre en place de nouvelles solutions pour aider ces pays lors d'une rencontre en marge des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International à Washington.

« Le niveau d'endettement en Afrique augmente avec les chocs économiques et les risques associés aux tensions géopolitiques. La conversion de la dette en investissement représente l'une des solutions les plus innovantes et contribue à renforcer la trajectoire de développement des pays africains », a dit Kouchouk, selon un communiqué publié par le ministère.

Le ministre a ajouté que la Coalition de la dette durable peut faire partie de la solution à la question du financement en Afrique, car elle vise à créer un espace financier qui réponde aux ambitions des pays africains et émergents en matière de développement et de climat.

La Coalition de la dette durable, lancée par l'Egypte lors de la COP27, vise à relever les défis de financement critiques auxquels sont confrontés les marchés émergents et les économies en développement, en particulier les conséquences débilitantes qu’ils ont sur l’action climatique et le développement.

Les niveaux de la dette en Afrique continuent d'enregistrer des hausses importantes en 2024, en raison de la baisse de la production locale, de l'inflation, de la réduction des taux de développement et d'investissement, ainsi que de l'augmentation des taux d'intérêt.

Selon la Banque africaine pour le développement (ADBG), la dette extérieure totale de l'Afrique a atteint 1 152 milliards de dollars en 2023, contre 1 120 milliards de dollars en 2022.

L'Afrique devra payer 163 milliards de dollars pour le service de la dette en 2024, ce qui représente une augmentation importante par rapport à 61 milliards de dollars en 2010, selon le rapport publié par l'ADBG en mai dernier.

Par ailleurs, Kouchouk a souligné l'importance de la coopération entre les pays du continent dans tous les secteurs, en particulier celui de l'énergie, afin de réaliser le développement.

Il a aussi affirmé l'importance des partenariats entre les secteurs privés dans les pays africains afin d'ouvrir les marchés aux investissements et créer des partenariats internationaux solides.

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