Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a indiqué que les pays en développement souffrent de l'aggravation des problèmes de la dette et du manque de financement nécessaire pour atteindre les objectifs de développement durable, en plus d'un coût élevé du financement et des emprunts, lors de son discours au 13e sommet des BRICS qui se tient du 22 au 24 octobre à Kazan en Russie. 

« L'Egypte attache une grande priorité à la prise de mesures concrètes pour que la communauté internationale joue son rôle en fournissant un financement concessionnel et des mécanismes innovants et efficaces de financement du développement pour assurer une gestion durable des dettes des pays en développement », a-t-il ajouté.

Il a souligné que les développements internationaux ont mis en évidence la problématique de la dette et de l'emprunt dont souffrent les pays en développement en marquant la nécessité de développer rapidement de nouveaux mécanismes de financement », a ajouté le président.

Le président Al-Sissi a aussi expliqué que l'Egypte met l’accent sur l'importance de faire progresser les cadres de coopération dans le domaine des règlements financiers en devises locales et d'élargir les avantages comparatifs des pays du groupe BRICS.

Devant les dirigeants d'une dizaine des pays du BRICS, dont le président russe, Valdimir Poutine, le président chinois, Xi Jinping, et le premier ministre indien, Narendra Modi, Al-Sissi a indiqué que Le Caire soutient le renforcement de la consultation et de la coordination entre les pays du BRICS pour confronter les défis internationaux auxquels la communauté internationale a échoué à faire face.

« Nous croyons en l’importance de renforcer le système international multilatéral », a-t-il mis en avant lors de son discours, en appuyant que le sommet du BRICS est une occasion de discuter des questions internationales.

Par ailleurs, Al-Sissi a souligné que l’expansion du nombre des membres au sein des BRICS marque une volonté de renforcer la coopération multilatérale et de défendre les intérêts des pays en développement.

Le 1er janvier dernier, le BRICS a décidé l’expansion du groupe à six nouveaux pays en accueillant en son sein l’Egypte, l’Arabie saoudite, l’Argentine, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie et l’Iran.