Le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur, Hassan El-Khatib s'est entretenu lundi 26 Août avec l’ambassadrice américaine au Caire, Hero Mustafa Garg et la délégation qui l'accompagne, pour discuter des préparatifs de la deuxième session du Comité économique mixte égypto-américain.

Ces réunions économiques se tiendront à Washington les 4 et 5 septembre en présence de  haut responsables des deux pays, a indiqué le communiqué du ministère de l’Investissement et du Commerce.  Des représentants des deux gouvernements devront donc discuter des opportunités et des domaines d'investissement en Egypte ainsi que les  défis auxquels sont confrontées les entreprises. 

Les discussions porteront également  la relance des partenariats entre le secteur privé des deux pays, conformément à la politique économique égyptienne qui voit dans la promotion du rôle du secteur privé, une priorité pour l’Etat dans son nouveau plan de développement.

Pour sa part, l'ambassadrice américaine au Caire, a affirmé la volonté de son pays de renforcer les cadres de coopération économique conjointe avec l'Egypte, notamment dans les domaines du commerce, de l'investissement, de l'énergie et de l'environnement. 

La première réunion du comité économique mixte de haut niveau (JEC) entre les Etats-Unis et l'Egypte a eu lieu  le 17 mai au Caire.

Le JEC a été lancé lors du dialogue stratégique entre les deux pays qui s'est tenu les 8 et 9 novembre 2021 à Washington.

La création de ce comité a pour objectif de booster les liens économiques et commerciaux entre les deux pays, la relance des investissements et de l'entrepreneuriat ainsi que l'encouragement du rôle du secteur privé dans le développement économique.

Selon un communiqué conjoint publié le 17 mai 2023 sur le site l'ambassade américaine au Caire, le JEC a créé des opportunités de coopération dans divers secteurs, notamment les technologies de l'information et de la communication (TIC), l'énergie et l'environnement. Le Comité accorde une importance particulière à la promotion de l’autonomisation économique des femmes, l'amélioration de la sécurité alimentaire et le développement des infrastructures et des chaînes d’approvisionnement durables.