Lors de sa première rencontre avec des investisseurs internationaux relevant d’un nombre d'institutions financières et de banques d'investissement à Londres mercredi 31 juillet, le ministre des Finances, Ahmed Kouchouk, a donné quelques messages clairs sur les prochaines politiques financières et d’investissement de l’Egypte.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère, le ministre a assuré que les politiques et procédures fiscales au cours de la prochaine phase seront plus stables, soutiendront le secteur privé et stimuleront l'investissement.

Kouchouk a ajouté que le ministère soutiendra pleinement la production et l’exportation et a assuré que « l'Egypte dispose de privilèges lui garantissant d'attirer davantage d’opportunités d'investissement égyptiennes dans la région ».

Le ministre a indiqué que le gouvernement égyptien souhaite être le plus ouvert possible envers tous les secteurs d'investissements, d'autant plus que l’économie égyptienne est diversifiée.

Il a assuré à cet égard que la période à venir verra des rencontres intenses avec les investisseurs étrangers pour attirer davantage d'investissements.

« Nous nous adresserons aux investisseurs avec un discours réaliste, cohérent et équilibré, qui reflète l’ampleur des défis et clarifie la voie de la réforme économique », a-t-il affirmé, ajoutant : « Nous nous efforcerons de fournir des données économiques actualisées qui établiront des liens de confiance et de crédibilité avec tous les investisseurs, y compris ceux internationaux ».

Le ministre a également souligné que les infrastructures développées et les incitations à l’investissement intelligent représentent un « noyau attractif » pour le secteur privé local et étranger.

L’inflation et la dette

Concernant l’inflation, le ministre a souligné que le gouvernement égyptien vise à réduire le fardeau inflationniste grâce à des politiques économiques cohérentes et équilibrées.

A propos de la dette, le ministre a confirmé que l’Egypte aura une plus grande opportunité de réduire rapidement la dette et la facture du service de la dette au produit intérieur brut avec la baisse des taux d'inflation et l'intensité des pressions financières.

En plus, les programmes de réforme avec les institutions internationales contribueront à gérer plus de la moitié des besoins de financement des agences budgétaires en devises étrangères pour l'exercice en cours, a-t-il ajouté.

Il a ajouté que l’Etat respecte le plafond de la dette, aux garanties gouvernementales, à la diversification des sources et des outils de financement et à la réalisation des objectifs de croissance durable.

Le ministre a ajouté que l’Egypte relève les défis mondiaux et régionaux à travers une stratégie intégrée et flexible visant à renforcer la reprise et la stabilité économique. Elle coopère avec le Fonds monétaire international dans le cadre d'un programme global visant à développer les performances de l'économie égyptienne.