Malgré les tensions géopolitiques qui secouent la région et son influence sur l’économie égyptienne, le déficit du budget de l’année fiscale 2023/2024 a diminué de 105 milliards de livres, atteignant 505 milliards de livres, alors qu'il était de 610 milliards de livres au cours de l'exercice précédent.

Dans un rapport sur la performance financière pour l'exercice 2023/2024 présenté au conseil des ministres mercredi 17 juillet, le ministre de finances Ahmed Kouchouk a expliqué que le budget a réalisé un excédent primaire de 857 milliards de livres, contre environ 164 milliards de livres au cours de l'exercice précédent.

Cet excédent a permis au ministère de finances de fournir des fonds supplémentaires à plusieurs secteurs et ministères pour répondre à leurs besoins au cours de l'exercice 2023/2024. A titre d’exemple, le secteur éducatif avait besoin de 256 milliards de livres, par rapport à 230 milliards de livres dans le budget initial. De même, 180 milliards de livres ont été fournis au secteur de la santé par rapport aux 148 milliards prévus dans le budget initial. Les approvisionnements alimentaires ont pris 133 milliards de livres, contre environ 128 milliards de livres dans le budget initial.

Le trésor public a aussi réglé les cotisations du fonds de l'assurance et de retraites, qui ont atteint 185 milliards de livres. L'augmentation des salaires et les programmes de protection sociale ont enregistré un taux de croissance de 37,4 %.

Quant aux recettes, celles-ci ont cru d'environ 59,3% au cours de l'exercice 2023/2024, malgré les tensions secouant toute la région depuis plusieurs mois, l’augmentation de taux d'inflation, et les plans de protection sociale d'urgence.

Ahmed Kouchouk a aussi présenté un plan pour diminuer les dépenses gouvernementales et assurer l’augmentation des revenus en particulier des exportations égyptiennes. Le rapport sur la performance financière du budget présente de manière exhaustive les fonds et chiffres des dépenses, des revenues et des recettes.