Les douanes égyptiennes retiennent plus de 13 000 véhicules de différentes catégories (personnels, commerciaux, destinés aux personnes handicapées…) dans plusieurs ports depuis quelques semaines en raison d'un problème technique d'enregistrement, selon Khaled Saad, membre du secteur automobile de l'Union des Chambres de Commerce égyptiennes.

La crise a commencé lorsque les douanes ont informé les importateurs de véhicules que le système d'information préalable sur les cargaisons (ACID) ne fonctionnait pas.

« Tout véhicule importé doit être enregistré sur une plateforme gouvernementale appelée « Cargo X », qui requiert la fourniture des données et des documents de la cargaison au moins 48 heures avant l'embarquement, permettant aux importateurs d'obtenir un numéro d'identification de cargaison (ACID) via la plateforme gouvernementale. Ce numéro ACID, qui porte tous les documents du véhicule, est nécessaire afin d’entrer en Egypte », a expliqué Saad.

Saad explique que d’habitude les véhicules arrivaient dans les zones libres et ensuite les importateurs commençaient la procédure de la demande du numéro ACID, mais, depuis quelque temps, à l'arrivée des voitures, la plateforme gouvernementale ne fonctionne plus.

Selon lui, ce problème doit être résolu le plus tôt possible au risque de causer une augmentation des prix des voitures en Egypte. Par ailleurs, les importateurs doivent payer chaque jour un loyer pour le stockage des voitures dans les zones libres et les ports.

Selon lui, la hausse des prix des voitures pourrait atteindre 10%. « Ce pourcentage est susceptible d'augmenter si la crise s’enlise », ajoute-t-il.

Pour sa part, Al-Shahat Ghattouri, chef des douanes, avait déclaré aux médias, il y a quelques jours, que la suspension de ces véhicules est due à des procédures de gouvernance, sans préciser toutefois la nature ni la durée de ces procédures.