Le ministre des Finances, Mohamed Maait et Claire Woodman, la directrice générale des opérations de Morgan Stanley pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Le ministre des Finances, Mohamed Maait, a indiqué qu'un excédent primaire d'environ 5,75 % du produit intérieur brut de PIB est attendu d'ici fin juin, tandis que le déficit global devrait être ramené à environ 3,95 % du PIB, mardi 30 avril.
Lors de son entretien avec Claire Woodman, la directrice générale des opérations de Morgan Stanley pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, Maait a évoqué la volonté de maintenir le ratio d'endettement des agences budgétaires à 89 % du PIB et d'augmenter les recettes fiscales de plus de 23 %.
« Les performances économiques et financières de l'Egypte s’améliorent », a-t-il indiqué en ajoutant que les 12 milliards de dollars qui constituent 50 % des recettes du projet de Ras Al-Hikma seront au profit de la trésorerie générale de l’Etat.
Maait a réaffirmé que les réformes structurelles mises en œuvre par le gouvernement égyptien ouvrent la voie à la stabilité et à une croissance économique durable dans le pays.
Le ministre a indiqué que l'Egypte assume des charges financières, économiques et politiques considérables en raison de l'instabilité géopolitique dans la région, notamment la guerre à Gaza et la situation en mer Rouge. Cependant, il a souligné que le gouvernement s'emploie à relever ces défis en poursuivant les réformes structurelles et en attirant davantage d'investissements.
Maait a également exprimé le souhait égyptien de tirer parti des capacités et du savoir-faire de Morgan Stanley et de renforcer la coopération avec l'institution dans les domaines de la prévention, de la hausse des prix des produits de base et du financement non traditionnel.
Dans son dernier rapport, le 7 mars, Morgan Stanley a salué la décision de libéralisation de la livre égyptienne qui constitue, selon le rapport, une étape vers la "stabilité totale" ouvrant la porte à des flux élevés de devises étrangères.
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