Archives - Un port égyptien.
Les autorités égyptiennes ont dédouané des marchandises importées d’une valeur de plus de 8 milliards de dollars depuis la dévaluation de la livre égyptienne en mars dernier, selon un communiqué publié vendredi 12 avril par le ministère égyptien des Finances.
Ces marchandises s’étaient accumulées dans les ports durant les mois qui ont précédé la dévaluation en raison de la pénurie de dollars, les importateurs ne pouvant pas payer à temps les biens importés.
L'Egypte a importé des biens en 2022-2023 d'une valeur de 70,8 milliards de dollars, soit un repli de plus de 15 milliards par rapport à l'année précédente.
« Nous travaillons avec toutes les instances de l’Etat pour dédouaner immédiatement ces marchandises nécessaires pour l’industrie » a déclaré le ministre des finances, Mohamed Maït. Et d’ajouter que le gouvernement vise à augmenter l’offre des biens sur le marché afin d’éviter la hausse des prix.
« Bien que les banques disposent de ressources en dollars, certains importateurs n’ont toujours pas dédouané leurs marchandises et ce sans raison valable. Ils sont tenus responsables devant la loi », a martelé le ministre.
L’Egypte a récemment bénéficie d'une augmentation de ses liquidités en devises étrangères, grâce notamment au financement fourni par le projet de Ras Al-Hikma, entre autres investissements. Les Emirats Arabes Unis ont promis d’injecter dans l’économie égyptienne 35 milliards de dollars en investissements et en annulation de dette.
Le premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, a pris la décision, lundi 4 mars, l’avant-veille de la dévaluation, de dédouaner sans délai les marchandises en attente dans les ports avec l’objectif d’atténuer les pénuries de certaines marchandises.
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