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L’Egypte cible un taux de croissance de 4,2 % en 2024-2025

Ahraminfo , Jeudi, 28 mars 2024

Le gouvernement vise à augmenter la contribution du secteur privé de 30 à 50 % dans les services de santé lors de la prochaine année fiscale.

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Photo : Page Facebook Présidence du Conseil des ministres

Le gouvernement vise un taux de croissance de 4,2 % au cours de l’année fiscale 2024-2025 et l’augmentation des investissements privés à environ 50 % du total des investissements, selon le plan de développement économique annoncé, mardi 26 mars, par la ministre de la Planification et du Développement économique, Hala Al Saïd.

Selon le plan, quatre secteurs devraient contribuer à environ 51 % du PIB, représentant les activités de production les plus importantes, qui sont l’agriculture, l’industrie et l’immobilier, ainsi que les activités commerciales.

Al Saïd a précisé que le gouvernement ambitionne d’atteindre 50 % d'investissements publics verts dans le prochain exercice.

En ce qui concerne le soutien aux services de santé, Al Saïd a expliqué que le gouvernement compte lancer un programme d'incitation pour élever le niveau de contribution du secteur privé de 30 à 50 % d’ici 2030.

La ministre a aussi annoncé que la construction de 58 hôpitaux et le développement de 55 autres sont prévus durant la prochaine année fiscale. De même, le contrôle de la croissance démographique et le développement de la famille égyptienne figurent parmi les principaux objectifs du ministère.

La population égyptienne a dépassé 106 millions d'habitants en 2023 et le gouvernement déploie de grands efforts pour le contrôle de la croissance démographique qui, selon la ministre, impacte le taux de croissance économique.

Au niveau du secteur de l'éducation, Al Saïd a assuré que le gouvernement prévoit de construire 16 000 classes, d’en rénover 13 000 et de développer 3 500 écoles.

Ce programme de développement s’inscrit dans le cadre du plan de l'Etat comptant placer un plafond de 1 000 milliards de livres égyptiennes (20,9 milliards de dollars) pour les investissements publics. Et ce, afin de laisser plus d'espace au secteur privé et de limiter ses dépenses publiques et par conséquent sa dette.

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