Signature de l’accord entre le Fonds monétaire international et l’Egypte d'ici quelques heures, une source bien informé a dit à Al-Qahera News.

D'après la même source, le nouvel accord de financement entre l'Egypte et le Fonds monétaire international renforcera le programme de réforme économique et augmentera le flux de liquidités étrangères sur le marché local.

Le nouvel accord de financement entre l'Egypte et le Fonds monétaire international devrait renforcer le programme de réforme économique et augmenter le flux de liquidités étrangères sur le marché local.

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, avait déclaré à Reuters, à la veille de l’annonce du projet de Ras Al-Hikma, que « Le Fonds monétaire international (FMI) est proche de régler les questions cruciales avec l'Egypte concernant les révisions en attente du programme de prêt de 3 milliards de dollars et anticipe la finalisation d'un accord pour un financement additionnel ».

La signature de l’accord fait suite à la décision de la Banque Centrale d'Egypte (BCE), mercredi 6 mars, d'adopter un régime de change flexible pour la livre égyptienne et de permettre à l’offre et la demande de déterminer sa valeur, dans une décision inattendue. Une décision que la FMI réclamait tout au long des négociations sur le prêt. Le FMI avait approuvé une approche progressive pour la dévaluation de la livre égyptienne, compte tenu de l'inflation persistante au-dessus de 30%.

Kristalina Georgieva avait qualifié fin février les discussions avec l’Egypte de « très constructives », notant des « signes très encourageants » dans l'approche du pays vis-à-vis des défis qui affectent sa compétitivité.

Interrogée sur les spéculations autour d'une augmentation du prêt à l'Egypte de 3 à 12 milliards de dollars, Georgieva a affirmé que l'élargissement du prêt était envisageable, surtout avec les défis supplémentaires pour l'Egypte dus à la guerre à Gaza et aux perturbations dans la région de la mer Rouge.

« La probabilité d'une augmentation du programme (de financement) est bien réelle », avait-t-elle affirmé en marge d'une réunion du G20 à Sao Paulo le 27 février, évoquant des défis supplémentaires rencontrés par l'Egypte.