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Maait : Le financement et le développement durables dans les pays en développement nécessitent des stratégies internationales qui soutiennent les politiques nationales

Ghada Ismaïl, Vendredi, 01 mars 2024

L'Egypte veut créer une marge financière "approprié" pour renforcer la structure des économies émergentes face aux impacts externes négatifs, a déclaré le ministre des Finances lors de la réunion des ministres des Finances au Brésil.

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Le ministre des Finances lors de la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 au Brésil. Photo : Page Facebook Présidence du Conseil des ministres

Le ministre des Finances, Mohamed Maait, a souligné, vendredi 1er mars que la coopération internationale entre toutes les parties concernées est nécessaire pour aborder la question de la dette mondiale avec des solutions globales et efficaces, lors de la session "Dette mondiale et financement pour le développement durable" aux réunions des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 au Brésil.

Les conditions de financement reflètent une réelle volonté d’alléger le fardeau de la dette mondiale au service du développement. « L’Egypte attend une "architecture financière mondiale" qui stimule le financement concessionnel du développement pour les économies émergentes, sachant que des outils innovants tels que la dette alimentaire et l’éducation aident à faciliter le financement du processus de développement en particulier, il est difficile pour les économies émergentes d’atteindre les objectifs de développement à un coût de financement aussi élevé en raison des graves répercussions des crises mondiales », a confirmé Maait.

Le Ministre a déclaré que l’incertitude avait augmenté avec des politiques restrictives qui est en tête de la situation économique mondial et des chocs extérieurs négatifs, notant que la viabilité de la finance, la croissance et le développement dans les pays en développement nécessitaient des stratégies internationales fondées sur une architecture financière mondiale plus biaisée pour les économies émergentes et à l’appui de leur politique nationale, ce qui pourrait contribuer à faire progresser les voies de développement.

Maait a conclu en déclarant que les politiques nationales des gouvernements, telles que la mobilisation des recettes, la priorisation des dépenses et le renforcement des stratégies de gestion de la dette, sont complémentaires aux instruments de financement innovants. Et que ceux-ci restent au premier plan pour diriger les programmes de financement et de développement des institutions internationales et les banques multilatérales de développement.

L’Égypte a été le premier pays arabe et africain à signer la Déclaration de l’OCDE sur l’investissement international et les entreprises multinationales en juillet 2007. D’après l’OCDE, « cette décision marque une nouvelle étape dans l’action menée par l’Égypte pour attirer davantage d’investissements directs étrangers ».

La Déclaration est un engagement politique de la part des pays adhérents à la Déclaration visant à instituer un environnement transparent et ouvert à l’investissement international, ainsi qu’à favoriser la contribution positive des entreprises multinationales au progrès économique et social.

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