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Le parlement égyptien adopte des amendements sur la loi de la protection des consommateurs

Nasma Réda, Lundi, 26 février 2024

La loi amendée prévoit une aggravation des peines contre les commerçants cherchant à monopoliser le marché des denrées alimentaires.

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Photo: Ahramonline

Le parlement égyptien a approuvé, lundi 26 février, l’amendement de loi de la protection des consommateurs qui prévoit dans sa nouvelle version une aggravation des peines contre les commerçants qui stockent les bien stratégiques en vue d’augmenter les prix.

L’amende varie entre 150 000 et 3 millions de livres égyptiennes, contre 100 000 et 2 millions prévus par l’ancienne loi, elle peut être cumulée à un an de prison.

En cas de récidive, les amendes peuvent atteindre la somme de 6 millions de livres cumulée à cinq ans de prison.

Les députés espèrent que ces nouvelles mesures aideront à contrôler l’escalade des prix et à protéger les consommateurs du monopole pratiqué par certains commerçants. Ils ont néanmoins insisté sur l’importance du contrôle des marchés par le ministère d’Approvisionnement et du Commerce intérieur.

« Lors des derniers mois, le marché égyptien n’était pas stable. Une hausse des prix inexplicable, surtout des produits stratégiques, a frappé les marchés ce qui a nécessité l’intervention du gouvernement et du parlement pour la contrôler à quelques jours du mois de Ramadan », a dit le député Ahmad Mekled à Ahraminfo.

Les prix des denrées alimentaires témoignent d'une importante hausse depuis plusieurs mois. Certains produits alimentaires se raréfient sur le marché notamment le sucre et le riz, ce qui provoque une flambée des prix.

En janvier , le premier ministre, Mostafa Madbouly, a décidé de considérer sept produits alimentaires comme des « biens stratégiques », soumis à la loi sur la protection du consommateur. Il s’agit de l’huile de cuisson, les fèves, le riz, le lait, le sucre, les pâtes et le fromage blanc.

Cet article interdit toutes formes de monopole de ces produits, que ce soit en les dissimulant aux consommateurs, en s'abstenant de les vendre, ou par toute autre manière.

Toujours selon la nouvelle loi, les prix doivent être inscrits sur chaque produit, à compter du 1er mars.

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