Le sceau du Fonds monétaire international. Photo : AFP
Une source officielle a réfuté l'existence de discussions avec le FMI pour obtenir un soutien supplémentaire en raison de la guerre à Gaza, alors que les négociations se poursuivent pour renforcer le programme de soutien du FMI.
Aucunes discussions se sont déroulées entre le gouvernement égyptien et le Fonds Monétaire International (FMI) sur des besoins financiers supplémentaires pour l'Egypte en raison de la guerre contre Gaza, a déclaré une source officielle égyptienne à la chaîne Extra news, jeudi 22 février.
Alors que les négociations se poursuivent avec l’Egypte pour renforcer son programme, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse que les discussions « progressent d'excellente manière », affirmant que l'Egypte a besoin d'un « programme de soutien complet » pour faire face aux défis économiques, y compris les pressions liées à la guerre à Gaza.
Interrogé sur les défis posés par l'entrée potentielle des réfugiés de Gaza en Egypte, la porte-parole a affirmé que « le Fonds travaille en étroite collaboration avec les autorités égyptiennes et leurs partenaires pour garantir que l'Egypte n'a pas de besoins de financement supplémentaires ».
Kozack a déclaré que le FMI et les autorités égyptiennes sont d'accord sur les principaux éléments du programme de prêt égyptien existant de 3 milliards de dollars, et que les autorités ont exprimé « un engagement fort » à leur égard.
A noter que l’Egypte n’a acquis que la première tranche d'un nouveau prêt du FMI de 347 millions de dollars en décembre 2022. Une visite longuement tardée des experts du FMI concernant la première et la deuxième révision de l'accord vient de terminer en janvier dernier. Les deux parties sont en discussions finales pour augmenter le montant de la dette.
Cependant, malgré ses efforts incessants afin de remplir ses engagements, l'Egypte a été incapable de remplir les conditions fixées par le FMI. Et ce, en raison de la situation économique complexe. Les première et deuxième révisions de l'économie égyptienne sont nécessaires pour décaisser des tranches supplémentaires du prêt conformément à l'accord avec le FMI.
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