Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a estimé que 3 milliards de dollars par mois sont requis pour fournir des produits de base, notamment le carburant et le gaz pour les centrales électriques, en plus d’importer des biens alimentaires pour la population égyptienne. « Le dialogue national en Egypte ne s'arrêtera pas et un autre dialogue plus profond et plus global lié à l'économie sera lancé », a-t-il poursuivi.

« Je comprends l'ampleur des souffrances et des pressions économiques en Egypte, ainsi que la résilience des Egyptiens face à ces pressions », a indiqué Sissi, affirmant que le gouvernement a proposé une vision pour surmonter la crise du dollar.

Sissi a réfuté les différentes visions de certains analystes économiques, proposant un arrêt total des projets nationaux pour surmonter la crise du dollar, indiquant qu’environ 6 millions d'employés égyptiens travaillent dans ces projets. « Nous sommes tous dans le même bateau », a-t-il souligné.