Le gouvernement a terminé le dernier exercice fiscal avec moins de dépenses publiques que prévu, malgré la hausse des intérêts de la dette publique, des subventions et des salaires, d'après les chiffres officiels publiés par le ministère des Finances.
Le parlement examine le budget définitif 2022/2023. Les ministres des Finances et de la Planification se sont rendus, durant la semaine, à la commission du budget et du plan pour débattre des dépenses, investissement public inclus, rapporte à Ahraminfo Yasser Omar, secrétaire de la commission et membre du parti majoritaire au parlement, Mostakbal Watan (Avenir de la patrie).
Il ajoute que le budget final qui a été présenté par le ministre des Finances, mardi 2 janvier, à la commission montre que les objectifs financiers ont été réalisés dans certains secteurs notamment les impôts et les douanes.
Le budget final est un registre qui montre les chiffres du budget réalisé le long de l'exercice financier et signale les changements qui ont eu lieu pendant l'année concernant les dépenses et les revenus publiques.
Le parlement discute également le rapport de l’Organisme de l’audit central, concernant le budget final, qui n’est pourtant pas publié.
Le budget final 2023/2022, publié sur le site du ministère des Finances, montre que l'Etat a réduit le déficit budgétaire global à 6% du PIB et réduit la dette publique à 96% contre 103% en juin 2016 « malgré les fortes variations des taux d’intérêt et des taux de change ».
Omar félicite le gouvernement pour avoir réalisé une hausse notable des recettes fiscales et douanières.
Les recettes fiscales ont connu une hausse par rapport à ce qui était prévu, passant à 1259 milliards de livres, contre un chiffre prévu de 1169 milliards, soit une hausse de 7,6% par rapport à l'exercice précédent. La hausse est due à l’augmentation des recettes des impôts sur les bénéfices des sociétés publiques (La Société publique du pétrole et ses partenaires étrangers - Canal de Suez - autres sociétés), les taxes sur les opérations financières, commerciales et capitalistes ainsi que sur la redevance payée au Trésor par le Canal de Suez.
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