Ministre des Finances égyptien Mohamed Maait. Photo : Page facebook
Le gouvernement égyptien a souligné son attachement à donner la priorité, dans les contrats gouvernementaux, aux produits égyptiens, même si leur prix est supérieur à celui de leurs homologues étrangers. L’objectif est d'encourager la production locale, a indiqué le ministre des Finances, Mohamed Maait, dans un communiqué, vendredi 15 décembre.
« La priorité sera donnée aux produits égyptiens même s’ils sont plus chers que les produits étrangers jusqu'à une limite de 15%, en accord avec les orientations de l'Etat d’accroître la production locale, de localiser l'industrie et d’encourager le secteur privé à injecter davantage d’investissements dans les différents secteurs », a indiqué Maait.
Le Conseil des ministres a approuvé, le 2 novembre, un projet sur la rationalisation des dépenses des entités incluses dans le budget général de l'Etat et des organismes publics économiques, pour l'exercice 2023/2024, pour faire face aux répercussions de la crise économique.
Le gouvernement a souligné son engagement à poursuivre son objectif de réduire le déficit budgétaire et le ratio dette/PIB à moyen terme et d’atteindre un excédent primaire de 2% d’ici la fin de l’exercice en cours, selon le ministère des Finances.
Le gouvernement a revu à la hausse ses estimations du déficit budgétaire pour l'exercice 2023/2024, qui a commencé le 1er juillet. Celles-ci passent à 6,9 % contre une estimation antérieure de 6,3 %, avait déclaré le ministre des Finances devant la Chambre des représentants.
Selon le projet de budget général égyptien pour l'exercice 2023/2024, le déficit devrait atteindre 848,8 milliards de livres égyptiennes (27,4 milliards de dollars), contre 718 milliards de livres égyptiennes (23,2 milliards de dollars) pour l'exercice 2022/2023.
La décision de rationaliser les dépenses ne s’applique pas au secteur de la santé, aux agences chargées de gérer les approvisionnements alimentaires et les approvisionnements en pétrole et en gaz, et au programme Takaful wa Karama (solidarité et dignité), selon le ministre.
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