Le logo de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à leur siège à Vienne, en Autriche. Photo : AP
L'alliance, qui a tenu à la mi-journée une réunion technique du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) par visioconférence, a noté dans un communiqué "le bon suivi" des engagements pris par ses 23 pays membres dans le but de limiter l'offre et de soutenir les cours.
Pas de changement de cap dans l'immédiat donc, mais l'Opep+ reste "attentive aux conditions du marché" et se dit "prête" "à prendre des mesures supplémentaires à tout moment".
La prochaine réunion du JMMC est prévue le 3 avril, précise le communiqué qui note aussi la "forte cohésion" du groupe après les récents tumultes.
L'Angola a en effet claqué la porte de l'Opep en décembre, après s'être heurté à la volonté de l'Arabie saoudite, chef de file du cartel, d'augmenter les quotas de production lors de la dernière réunion ministérielle de l'alliance fin novembre.
L'alliance resserre les vannes depuis fin 2022 sur fond d'incertitude économique.
Entre baisse des quotas à l'échelle du groupe entier et réductions volontaires supplémentaires de certains membres, l'alliance garde au total plus de 5 millions de barils par jour (mb/j) sous terre comparé à fin 2022, dans l'espoir de faire remonter les prix du pétrole.
Dans ce même souci de parcimonie, l'Arabie saoudite a récemment demandé à sa compagnie nationale Aramco de renoncer à un projet d'augmentation de sa capacité de production annoncé en 2021.
Les prix évoluent désormais autour de la barre symbolique des 80 dollars le baril, après une éphémère envolée du Brent à près de 100 dollars fin septembre et loin des 140 dollars atteints à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine.
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