Archive. Des manifestants au Sénégal protestent contre la décision du président Macky Sall de reporter le vote du 25 février . Photo : AP
Un étudiant de l'université de Saint-Louis (nord) fait partie des trois personnes tuées depuis le début des protestations contre l'annonce de dernière minute, il y a neuf jours, par le président Macky Sall du report au 15 décembre de la présidentielle prévue initialement le 25 février.
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), le principal dans les huit universités publiques, a dit dans un communiqué "exiger la lumière" sur cette mort survenue vendredi.
« Le mot d'ordre de grève est largement suivi au niveau national. Tout est à l'arrêt » dans toutes les universités, a dit à l'AFP David Célestin Faye, secrétaire général du Saes. La grève est prévue lundi et mardi.
« Il faut qu'on arrête de tuer les étudiants et qu'on élucide les circonstances » dans lesquelles ils sont tués, a dit Faye. Il a assuré que le mouvement était apolitique.
Le lancement du mot d'ordre de grève coïncide avec la fermeture depuis plusieurs mois de l'université de Dakar à la suite de troubles survenus en juin 2023.
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