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Comité suprême des Eglises de Palestine: La guerre israélienne nous a volé la joie de Noël

Wafa, Mardi, 24 décembre 2024

Le comité des Eglises de Palestine a souligné que la douleur ne se limite pas à Gaza, mais s'étend à toutes les provinces de Palestine, où l'occupation israélienne barbare jette une ombre sombre sur chaque ville, village et camp de réfugiés, y compris la ville natale de Jésus, Bethléem, qui l'a transformée d'une terre de paix en un lieu de souffrance et de désespoir, volant la joie de Noël.

Palestine
Les Eglises de Palestine à la veille de Noël.

La Commission suprême pour les affaires des Églises en Palestine, présidée par le membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération, Ramzy Khoury, s'est adressée mardi aux chefs d'églises et d'institutions chrétiennes du monde entier et à leurs représentants, à l'occasion de Noël, alors que la guerre de génocide se poursuit dans la bande de Gaza pour la deuxième année consécutive. 

Dans des lettres identiques, Khoury a transmis les salutations du président Mahmoud Abbas aux églises du monde entier, et ses vœux pour que l'année à venir soit une meilleure année, sans guerres, et que la paix et la stabilité soient présentes. 

La commission a souligné la douleur de la Terre Sainte, et en particulier de la ville de Bethléem, la ville de la Nativité du Christ, qui n'a plus de fête, et qui est privée de ses célébrations populaires, à cause des crimes commis par Israël contre notre peuple, en particulier dans la bande de Gaza, qui a fait disparaître des familles entières de son registre civil, blessé des dizaines de milliers de personnes et déplacé près de deux millions de personnes de leurs maisons. Et la famine réelle qui se profile à l'horizon, à cause de l'utilisation par Israël de l'aide humanitaire comme une arme pour contrôler des milliers d'innocents. 

Elle a souligné que cette guerre brutale est l'extension d'une guerre ouverte il y a 76 ans, au cours de laquelle des églises, des mosquées, des écoles et des hôpitaux palestiniens ont été pris pour cibles, des infrastructures vitales ont été détruites et notre peuple a été privé de ses droits légitimes les plus élémentaires. 

Dans ses lettres, elle a souligné que la douleur ne se limite pas à Gaza, mais s'étend à toutes les provinces de Palestine, où l'occupation israélienne barbare jette une ombre sombre sur chaque ville, village et camp de réfugiés, y compris la ville natale de Jésus, Bethléem, qui l'a transformée d'une terre de paix en un lieu de souffrance et de désespoir, volant la joie de Noël, l'innocence des enfants et la dignité de la vie humaine. 

Elle a évoqué les paroles des enfants de Gaza à l'occasion de Noël, qui ont exprimé leur tristesse et leur inquiétude face aux deux années de guerre israélienne, leur privation de leur droit à l'éducation et la destruction de leurs écoles, dans l'espoir que la guerre se termine et qu'ils puissent retourner dans leurs écoles, leurs maisons et décorer leur sapin de Noël. 

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