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Liban: session du Parlement le 9 janvier pour élire un président de la République

AFP , Jeudi, 28 novembre 2024

Le Parlement libanais a annoncé avoir prolongé jeudi d'un an le mandat du commandant en chef de l'armée et doit se réunir le 9 janvier pour élire un président de la République dans le pays privé de chef d'Etat depuis plus de deux ans.

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Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, s'entretenant avec le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, à Beyrouth, le 28 novembre 2024. Photo : Parlement libanais

Le Parlement libanais a annoncé avoir prolongé jeudi d'un an le mandat du commandant en chef de l'armée et doit se réunir le 9 janvier pour élire un président de la République dans le pays privé de chef d'Etat depuis plus de deux ans.

La session du parlement est intervenue peu après l'annonce par son président Nabih Berri de la convocation d'une session parlementaire pour élire un président de la République le 9 janvier.

Cette décision intervient au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre l'armée israélienne et le puissant Hezbollah pro-iranien, en vertu duquel l'armée libanaise doit se déployer à la frontière avec Israël.

Le commandant en chef de l'armée, Joseph Aoun, devait prendre sa retraite en janvier. "Le Parlement a approuvé l'extension du mandat du général Joseph Aoun" pour un an, a indiqué l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Depuis la fin du mandat du président Michel Aoun le 31 octobre 2022, les divergences entre le puissant Hezbollah et ses adversaires empêchaient l'élection d'un chef de l'Etat, aucun des deux camps ne disposant de la majorité au Parlement.

Mais le chef du Hezbollah Naïm Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre, a promis dans un discours le 20 novembre d'apporter "une contribution efficace à l'élection d'un président".

Mercredi, le Premier ministre Najib Mikati avait exprimé l'espoir que l'accord de cessez-le-feu ouvre "une nouvelle page" dans l'histoire du Liban et appelé à élire rapidement un président.

M. Berri, qui préside l'influent mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, s'était également prononcé pour "hâter l'élection d'un président de la République".

Il a souligné que ce président devait "rassembler et non diviser" les Libanais.

En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir, la présidence du Liban est réservée à un chrétien maronite, le Premier ministre est un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite.

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