
Une femme se tient à côté d’abris de fortune dans un camp pour les Palestiniens déplacés à al-Zaywayda dans le centre de la bande de Gaza. Photo : AFP
« Comment décrire la misère qui vient s’ajouter à une tragédie humaine ? », s’est indigné Philippe Lazzarini le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
« Au cours des 14 derniers mois, des personnes ont été constamment déplacées pour échapper à la mort, elles ont tous perdu et ont besoin de tout », a écrit Lazzarini sur son compte X (Twitter).
« A Gaza, les températures baissent, la pluie et les inondations commencent, il n’y a pas d’abri sûr, ni couverture, ni vêtements chauds pour que les gens puissent obtenir un peu de répit. Le chauffage est inexistant et le seul moyen pour rester chaud est de brûler du plastique », a-t-il poursuivi.
La saison d’hiver est venue ajouter aux souffrances des habitants du camp de réfugiés de Khan Younès dans la bande de Gaza où une dizaine de milliers de tentes ont été emportées par les vents violents et la pluie, d’après le directeur de l'hôpital Al-Quds affilié au Croissant-Rouge, Bashar Mourad, rapporté par l’agence de presse palestinienne Wafa.
Mourad a expliqué que les habitants, en particulier les personnes âgées et les enfants, souffrent de diverses maladies pulmonaires en raison du manque de vêtements chauds et de couvertures et de l’absence de chauffage et de couvertures.
« Le pourcentage d'enfants souffrant de malnutrition a atteint 40%, en raison de l'interdiction par l’occupant israélien de l'entrée de l'aide humanitaire et de la forte hausse des prix des produits alimentaires. » a affirmé Mourad.
L’UNRWA avait mis en garde à plusieurs reprises contre l’impact des pluies sur les déplacés palestiniens, notamment ceux de Khan Younès et du sud de la bande de Gaza.
Lien court: