Des personnes cherchent des survivants et des corps de victimes dans les décombres de bâtiments détruits par des bombardements israéliens, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Photo : AFP
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.
Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza.
Face à l’impitoyable blocus israélien à Gaza et en Cisjordanie, et à la détention, par Israël, de plus de 5 000 Palestiniens ces derniers mois, le Hamas a lancé le 7 octobre 2023l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », qui a entraîné la mort de plus de 1 000 Israéliens. 200 israéliens ont en outre été captifs.
En réponse, les forces d'occupations israéliennes ont lancé une guerre totale dans les territoires palestiniens. Entrée dans sa deuxième année en octobre dernier, celle-ci a causé la mort de plus de 44. 056 palestiniens et détruit le système de santé à Gaza. Avec la fermeture, par Israël, des passages frontaliers, notamment celui de Rafah, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent confrontés au spectre de la famine.
Un rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU daté du 8 novembre affirme que plus de 70 % des morts et des blessés sont des femmes et des enfants. Le rapport indique que les opérations lancées par les forces israéliennes pourraient constituer des « crimes de guerre » et peuvent être qualifiées de crimes contre l'humanité, voire de génocide, si elles visent de manière systématique la population civile ou un groupe particulier.
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