Amos Hochstein, au centre, conseiller principal du président Joe Biden et l’ambassadrice des États-Unis au Liban, Lisa A. Johnson, à gauche, rencontrent le président du Parlement libanais, Nabih Berri, à Beyrouth (Liban). Photo : AP
L'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, poursuit mercredi ses entretiens à Beyrouth dans le but de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre entre le Hezbollah et l'armée israélienne qui se sont encore affrontés dans le sud du pays.
Les Etats-Unis et la France multiplient les efforts visant à obtenir une trêve dans le conflit qui s'est intensifié fin septembre après plus d'un an d'échanges de tirs transfrontaliers entre le mouvement pro-iranien et Israël.
Le mouvement libanais et l'armée israélienne sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre, et l'armée israélienne mène des incursions dans le sud du Liban depuis le 30 septembre.
Mercredi, l'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a fait état "de violents affrontements" dans le sud du pays, et ajouté que les forces israéliennes tentaient de "progresser vers les collines de Kfarchouba" sous une intense couverture de l'artillerie et de l'aviation.
Le Hezbollah a de son côté assuré qu'il continuait de repousser la progression des forces israéliennes, notamment vers l'importante bourgade de Khiam, à environ six kilomètres de la frontière.
Ces affrontements interviennent au moment l'émissaire américain arrivé mardi à Beyrouth poursuit ses négociations pour tenter de parvenir à une trêve. La veille, il avait déclaré qu'une solution était "à portée de main" mais que c'était aux belligérants de "décider".
L'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté jeudi dernier au Premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points prévoyant une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban.
Cette proposition est "en principe bonne", a affirmé mardi M. Berri, précisant que les représentants libanais et américain devaient régler "certains détails techniques" avant le départ de M. Hochstein.
M. Hochstein rencontre à nouveau Nabih Berri mercredi. De son coté, le Hezbollah a annoncé que son chef, Naïm Qassem, allait s'exprimer.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait averti lundi que Israël "mènera(it) des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas d'accord de cessez-le-feu.
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