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Réunions à Doha pour une reprise des négociations de cessez-le feu à Gaza

Rim Darwich , Dimanche, 27 octobre 2024

Les dernières négociations indirectes sous l'égide des médiateurs, le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, en vue d'un cessez-le-feu à Gaza associé à une libération d'otages, avaient eu lieu en août

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Des enfants palestiniens attendent un repas alors qu’ils sont assis autour d’un feu dans le camp de réfugiés palestiniens de Bureij, au centre de la bande de Gaza. Photp : AFP

Un responsable du Hamas a déclaré dimanche 27 octobre au journal Al-Sharq que le mouvement palestinien exige un accord global mettant fin à la guerre immédiatement et organisant le retrait d’Israël de la bande de Gaza en conjonction avec un échange des détenus israéliens « une fois pour toute ».

« Nous n’accepterons aucun accord qui ne prévoit pas la fin totale de la guerre », a-t-il ajouté, affirmant que le mouvement rejette les propositions israéliennes d'exclure les leaders du mouvement à l’étranger sans promesse israélienne de mettre fin à la guerre et de se retirer de la bande de Gaza.

Le directeur de la CIA Bills Burns et le chef du Mossad David Barnea s’entretiennent dimanche 27 octobre, à Doha, au Qatar pour discuter de la possibilité de reprendre les négociations sur le cessez-le feu à Gaza et l’échange des otages et des prisonniers entre le mouvement palestinien Hamas et Israël.

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, et le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, avaient confirmé, lors d'une conférence de presse commune tenue au Qatar le 24 octobre, que les négociations en vue d'un cessez-le-feu et d'un accord d'échange des prisonniers reprendraient à Doha.

« Le plan de cessez-le-feu présenté par le président américain Joe Biden le 31 mai reste sur la table », a déclaré Blinken, laissant entendre qu'il était prêt à explorer de « nouveaux cadres » pour parvenir à la libération des détenus, a annoncé la chaîne Al-Jazeera jeudi.

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que Barnea discuterait avec diverses parties à Doha « différentes options pour entamer des négociations en vue de la libération des otages détenus par le Hamas à la lumière des dernières évolutions ».

Une délégation sécuritaire égyptienne de haut niveau avait rencontré jeudi 24 octobre au Caire une délégation du Hamas pour examiner la situation actuelle à Gaza et les moyens de surmonter les obstacles entravant la conclusion d’une trêve.  

« Cette réunion s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'Egypte pour reprendre les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza », avait indiqué une source égyptienne à la chaîne Al-Qahera News, ajoutant que l'Egypte s'engage à continuer à garantir l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza.

Un responsable du Hamas avait déclaré qu'une délégation du groupe avait discuté de propositions de cessez-le feu au Caire avec des responsables égyptiens, a rapporté l'AFP.

Les dernières négociations indirectes sous l'égide des médiateurs, le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis avaient eu lieu en août et s'étaient soldées par un échec, comme de nombreuses tentatives précédentes.

Les tentatives visant à reprendre les négociations interviennent quelques jours avant les présidentielles américaines et après l’assassinat du chef du Hamas Yahya Sinwar, tué par Israël le 16 octobre dans le sud de Gaza.

Au sommet des Brics en Russie, le président palestinien Mahmoud Abbas a accusé Israël de vouloir « vider le territoire (de Gaza) de sa population ».

« Pour remplir notre devoir moral de ramener nos otages à la maison, nous allons devoir faire des concessions douloureuses a déclaré dimanche 27 octobre le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. Et de conclure : « Tous les objectifs ne peuvent être atteints par des opérations militaires ».  

 

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