
Le chef du Hamas, Yahya Al-Sinwar. Photo : AFP
L'armée israélienne a souligné que « dans le bâtiment où trois combattants du Hamas ont été éliminés, il n yavait aucun signe de la présence d'otages ».
Ce bâtiment est situé à Tal El-Soltan à Rafah a été visé par l'armée israélienne où trois militants de Hamas ont été tués, dont un suspecté d'être Al-Sinwar, a déclaré l'armée israélienne.
De son côté, Hamas a nié avoir publié un communiqué officiel confirmant ou démentant la mort d'Al-Sinwar.
La mort de Sinwar intervient après à peine vingt jours après celle du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah, suite à l'intensification des frappes israéliennes au Sud-Liban.
Partisan d'une ligne dure et recherché par Israël, Yahya Al-Sinwar a été nommé en Août dernier chef du bureau politique du Hamas.
Le 6 Août, en dépit de toutes les prévisions, il a été désigné successuer de Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran dans une attaque imputée à Israël.
Sur la scène internationale, Haniyeh était vu comme une voix modérée alors que Sinwar est un militant radical du mouvement.
Traqué par Israël, Al-Sinwar n'est pas apparu en public depuis le 7 octobre 2023.
Al-Sinwar avait été libéré en 2011 dans le cadre d'un échange de prisonniers et a réintégré le mouvement palestinien, puis a été promu chef de la bande de Gaza en 2017.
En choisissant Sinwar, le Hamas a voulu envoyer plusieurs messages, non seulement à Israël mais à la communauté internationale.
Stopper l'escalade régionale
Après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé le gros de ses opérations militaires sur le front libanais.
Un immeuble du centre de Beyrouth, abritant la chaîne Al-Jazeera et les ambassades de Norvège et d'Azerbaïdjan, a été évacué jeudi 17 octobre à la suite d'appels attribués à Israël exhortant à quitter les lieux.
En près d'un mois, au moins 1.373 personnes ont été tuées au Liban, d'après un décompte de l'AFP à partir de données officielles, l'ONU recensant près de 700.000 déplacés.
Lien court: