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Israël minimise la possibilité d'une solution diplomatique pour mettre fin aux affrontements avec le Hezbollah

AFP avec Ahraminfo, Lundi, 16 septembre 2024

Le mouvement libanais dit ne pas chercher la guerre tout en promettant une riposte le cas échéant.

Hezbollah
De la fumée s’élève dans le sud du Liban, le 15 septembre 2024, alors que les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah s’affrontent de part et d’autre de la frontière. Photo : AFP

La possibilité d'une solution diplomatique pour mettre fin aux affrontements quasi-quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah "s'éloigne" aux yeux du ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, selon un communiqué publié lundi par son bureau.

Tout comme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Gallant a évoqué le sort des dizaines de milliers d'Israéliens toujours évacués de localités proches de la frontière entre Israël et le Liban où les échanges de feu sont quasi-quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza menée par Israël, qui entre son douzième mois.

"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que les habitants du Nord rentrent chez eux en toute sécurité", avait déclaré Netanyahu dimanche. "Le statu quo ne peut pas durer. Il faut changer l'équilibre des forces à notre frontière nord", a-t-il ajouté.

"Nous n'avons pas l'intention d'entrer en guerre [mais] si Israël déclenche une guerre, nous y ferons face et les pertes seront énormes pour nous comme pour eux", a réagi dimanche le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, lors d'un discours à Beyrouth.

La paix très relative et fragile qui y règne depuis la fin de la guerre de 33 jours ayant opposé Israël au Hezbollah à l'été 2006 s'est transformée en guerre larvée depuis que le mouvement chiite libanais a rouvert le front le 8 octobre en soutien au Hamas dans la bande de Gaza.

Les affrontements transfrontaliers ont provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes de chaque côté, et font craindre depuis des mois un embrasement régional. Ils ont fait 623 morts au Liban, pour la plupart des combattants mais aussi au moins 142 civils, selon un bilan établi par l'AFP.

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