Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se tient devant une carte de la bande de Gaza, racontant aux téléspectateurs comment le Hamas a importé des armes dans le territoire depuis le retrait d’Israël en 2005, lors d’une conférence de presse à Jérusalem, lundi 2 septembre 2024. Photo : AP
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a estimé mardi que la carte affichée la veille par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et sur laquelle la Cisjordanie apparaît annexée à Israël, révélait l’agenda de l'extrême droite.
Cette carte « est l’incarnation des tentatives visant à nier la présence et les droits nationaux et légitimes des Palestiniens », note le ministère dans un communiqué.
L’utilisation « à plusieurs reprises » par le Premier ministre israélien d’une carte montrant la Cisjordanie comme faisant partie de l'État d’occupation (Israël), est « une consécration claire et nette d’un crime colonial et raciste », déplore le communiqué.
Et de poursuivre : « Le ministère considère avec une extrême inquiétude cette violation flagrante du droit international, à un moment où l'occupation commet les crimes les plus odieux contre notre peuple, dans une tentative de nier l'existence et les droits légitimes des Palestiniens en les expulsant de leur patrie ».
« Ce que Netanyahu a présenté illustre sa politique coloniale, raciste et expansionniste pratiquée sur le terrain, au vu et au su du monde entier », conclut le communiqué.
Netanyahu est apparu lundi devant une carte d’Israël lors d’une conférence de presse où il a affirmé « l’importance » du contrôle par l’armée israélienne de l’axe frontalier de Philadelphie entre la bande de Gaza et l’Égypte. L’absence de toute référence à la Cisjordanie sur la carte était remarquable.
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