Archives - Le côté égyptien du passage de la frontière de Rafah avec la bande de Gaza est photographié du côté palestinien dans la partie sud du territoire palestinien. Photo : AFP
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a confirmé mercredi 10 juillet qu’Israël est prêt à ouvrir le terminal de Rafah du côté palestinien, mais qu’il n’accepterait pas le retour du Hamas, selon la chaîne Al-Qahera News.
« Netanyahu a assuré l’envoyé des Etats-Unis au Moyen-Orient de son engagement envers l’accord d’échange, à condition que les lignes rouges israéliennes soient maintenues », a déclaré le bureau du Premier ministre israélien.
Ces déclarations interviennent avec une nouvelle phase de négociations qui a eu lieu au Caire mardi 9 juillet suivi par des négociations attendues au Qatar et au Caire pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu associé à une libération des otages et des prisonniers.
Selon le Washington post, cette phase a débuté après l’annonce par des sources américaines que le Hamas déclarait ne plus réclamer de cessez-le-feu permanent avant toute négociation sur une libération d’otages, qualifié d’"ajustement significatif".
« Le contrôle de l’armée israélienne sur le terminal de Rafah du côté de Gaza expose les Palestiniens à une catastrophe humanitaire » a déclaré lors d’une conférence de presse le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty.
Le passage frontalier de Rafah
Une source égyptienne de haut niveau a nié, dimanche 30 juin à Al-Qahera News, les allégations diffusées dans les médias israéliens concernant une approbation égyptienne à déplacer de quelques kilomètres le point de passage de Rafah ainsi que la construction d’un nouveau poste-frontière près de Karm Abou Salem.
« L’Egypte adhère au retrait complet de l’armée israélienne du côté palestinien du passage de Rafah », a annoncé la source égyptienne ajoutant que l’Egypte insiste au respect complet du statuts du passage existant tel qu’il est.
Selon la même source, il n’y aurait pas de pourparlers pour la supervision israélienne du poste-frontière de Rafah.
L'Egypte posait le retrait total d'Israël du côté palestinien du passage frontalier de Rafah comme condition préalable à la reprise du fonctionnement de celui-ci, a affirmé, vendredi 31 mai, une source égyptienne à la chaîne Al Qahera News.
A savoir que depuis le mardi 7 mai, des chars israéliens ont pénétré dans le sud de la bande de Gaza, prenant le contrôle du côté palestinien du passage de Rafah sur la frontière égyptienne.
Le lendemain de l'opération de Rafah, le 8 mai, l'armée israélienne avait annoncé la réouverture du point de passage de Karm Abou Salem pour laisser « entrer l'aide humanitaire » dans la bande de Gaza, quatre jours après sa fermeture consécutive à des tirs de roquettes sur la zone.
La fermeture du poste-frontière de Rafah entre l’Egypte et la bande de Gaza aurait empêché l’évacuation médicale d’au moins 2 000 patients, selon un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a appelé mardi 25 juin à la réouverture de Rafah et d’autres itinéraires d’évacuation.
Par ailleurs, les gouvernorats ont intensifié les campagnes de contrôle des contrevenants et des voleurs du courant électrique.
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