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Le ministre iranien des Affaires étrangères rencontre le chef du Hezbollah

AFP , Mardi, 04 juin 2024

Ali Bagheri
Une photo distribuée par le bureau de presse du Hezbollah libanais le 4 juin 2024 montre le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah (2R), rencontrant le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’Iran, Ali Bagheri (2L), et une délégation dans un lieu non divulgué au Liban. Photo : AFP

 Le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères par intérim a évoqué à Beyrouth avec le chef du Hezbollah "les solutions proposées" pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, a annoncé la formation pro-iranienne mardi.

Ali Bagheri était arrivé lundi à Beyrouth, dans son premier déplacement à l'étranger depuis qu'il a été désigné à titre provisoire après le décès du ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdolahian, dans un crash d'hélicoptère qui a également provoqué la mort du président Ebrahim Raïssi.

Dans un communiqué, le Hezbollah a annoncé que son chef, Hassan Nasrallah, avait reçu M. Bagheri avec lequel il a évoqué "les derniers développements politiques et sécuritaires dans la région, notamment sur les fronts de Gaza et du Liban et les solutions proposées".

Le président américain, Joe Biden, a présenté vendredi ce qu'il a qualifié de plan israélien en trois phases destiné à mettre un terme à la guerre, à obtenir la libération de tous les otages et à reconstruire le territoire palestinien ravagé.

Les services du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont réagi en déclarant qu'Israël était déterminé à poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du mouvement palestinien Hamas. Mais lundi, la Maison Blanche et Joe Biden ont indiqué que l'adoption du plan ne dépendait plus que du Hamas.

L'Iran soutient militairement et financièrement le mouvement libanais Hezbollah, qui a ouvert depuis le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza un front sur la frontière entre le Liban et Israël pour soutenir le Hamas, son allié palestinien.

Lors d'une conférence de presse lundi soir, M. Bagheri avait estimé, en réponse à une question sur la réaction de l'Iran au plan Biden, qu'il valait mieux que Washington arrête son aide à Israël plutôt que de proposer un cessez-le-feu.

Il avait en outre indiqué avoir choisi le Liban pour son premier voyage à l'étranger car ce pays est "le berceau de la résistance" contre Israël.

Après le Liban, M. Bagheri s'est rendu mardi en Syrie où il a rencontré "les chefs des groupes de résistance palestiniens à l'ambassade d'Iran à Damas", selon l'agence iranienne Tasnim.

Il devait être reçu par le président syrien, Bachar al-Assad, dont Téhéran soutient le régime.

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