Les 30.000 employés de l'UNRWA sont surtout actifs dans l'éducation, les soins médicaux et la distribution d'aide alimentaire. Photo : AFP
"J'ai informé M. Mustapha que le gouvernement a prévu de nouveaux financements en faveur de la population palestinienne d'un montant global de 35 millions d'euros (...) dont cinq seront alloués à l'Unrwa", a dit M. Tajani selon un communiqué.
"L'Italie a décidé de reprendre le financement de projets spécifiques destinés à l'assistance aux réfugiés palestiniens, mais seulement après des contrôles rigoureux qui garantissent que pas même un centime ne risque de servir à soutenir le terrorisme", a souligné M. Tajani.
Les 30 autres millions d'euros sont destinés à l'initiative "Food for Gaza" lancée par l'Italie en collaboration avec des agences onusiennes, précise le communiqué.
L'Unrwa, qui coordonne la quasi-totalité de l'aide à Gaza, est en crise depuis janvier, lorsque Israël a accusé une douzaine de ses 13.000 employés de Gaza d'être impliqués dans l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Cela a conduit de nombreux pays, dont les États-Unis, principal bailleur de fonds, à suspendre brusquement le financement de l'agence, menaçant ainsi ses efforts d'acheminement de l'aide à Gaza, bien que plusieurs Etats aient depuis repris leurs versements.
Un examen indépendant de la situation de l'Unrwa, mené par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a mis en évidence certains "problèmes liés à la neutralité" de l'agence, mais a souligné qu'Israël n'avait pas encore fourni de preuves de ses principales accusations.
Créée en 1949, l'agence emploie environ 30.000 personnes dans les territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban et en Syrie.
M. Tajani a en outre confirmé à M. Mustapha "le plein soutien" de l'Italie à l'Autorité nationale palestinienne (ANP).
"En ce qui nous concerne, nous soutenons pleinement l'ANP. En tant que présidence en exercice du G7, nous travaillons pour une période de paix, nous demandons avec force un cessez-le-feu immédiat à Gaza", a poursuivi M. Tajani.
M. Mustafa devait ensuite rencontrer la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni.
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