Cette photo de l’Agence de presse officielle de Bahreïn (BNA) montre le roi de Bahreïn Hamad bin Isa al-Khalifa (C) posant avec les dirigeants arabes à Manama le 16 mai 2024 avant le 33e sommet de la Ligue arabe. Photo : AFP
Le sommet arabe a appelé jeudi au déploiement d'une force de maintien de la paix des Nations unies dans les territoires palestiniens occupés par Israël jusqu'à la mise en place d'un Etat palestinien.
Réuni à Manama, il a demandé le déploiement de "forces internationales de protection et de maintien de la paix de l'ONU dans les territoires palestiniens occupés" jusqu'à la mise en oeuvre de la solution de deux Etats, israélien et palestinien, au conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies.
Les dirigeants arabes ont également exhorté les factions palestiniennes à s'unir "sous la bannière de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)", qualifiée de "seul représentant légitime du peuple palestinien".
Le communiqué final a également affirmé la nécessité de mettre immédiatement fin à l'agression israélienne contre la bande de Gaza, ainsi que la nécessité du retrait des forces d'occupation israélienne de toutes les régions de la bande de Gaza et de la levée du siège imposé à la bande de Gaza.
Les dirigeants arabes ont appelé à l'ouverture de tous les points de passage pour permettre l'entrée d'une aide humanitaire adéquate dans l'ensemble de la bande, et de permettre aux organismes des Nations Unies, en particulier l’UNRWA, d'opérer et d’obtenir un soutien financier pour pouvoir s’acquitter librement et en toute sécurité de leurs responsabilités.
Le communiqué a de même réitéré le rejet catégorique de toute tentative visant à la déportation du peuple palestinien. « Nous appelons à une action urgente pour un cessez-le-feu immédiat et durable, la fin de l'agression dans la bande de Gaza, la protection des civils et la libération des otages et des détenus ».
Le sommet a entériné les appels du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, relayé par le roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa à une "conférence internationale de paix au Proche-Orient".
Sur un autre plan, les participants au sommet ont condamné les attaques contre les navires marchands en mer Rouge et dans le Golfe d'Aden menées par les rebelles yéménites houthis, se disant attachés au "droit de navigation" dans les mers de la région.
Concernant le Soudan, le sommet a plaidé en faveur de la paix, invitant l'armée et paramilitaires à s'engager dans un processus destiné à mettre fin au conflit déclenché il y a plus d'un an.
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